C’est le moment de se poser sérieusement la question du bien fondé de cette decision des autorité s du Ministère de l’Education qui tombe pendant que l’année académique est en cours.
Ce jeudi, 9 novembre 2017, les étudiants de la JKUAT ont été convoqués par la direction de l’université en compagnie des autorités du HEC pour entendre une nouvelle malheureuse.
“La suspension definitive est survenue à votre université parce que vos autorités ne se sont pas conformées aux conditions exigées par le HEC pour une bonne qualité requise”, leur a dit le Dr Emmanuel Muvunyi, DG du HEC.

Dr Muvunyi : la harangue qui fait mal au coeur
Et puis, pour être clair,
“Notre équipe d’inspecteurs avait dressé toute une série de conditions à remplir : accroître le nombre d’enseignants qualifiés pour les facultés enseignées, un laboratoire de sciences et technologies, enfin une bibliothèque physique et virtuelle”, a indiqué aux étudiants désabusés le docteur Emmanuel Muvunyi ne se trouvant pas concerné par le triste sort que ces derniers écopent pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.
“Pourquoi vous en tant qu’ autorités publiques rwandaises et kenyanes en matière de gestion de l’enseignement ne pouvez-vous nous donner un sursis d’au moins deux ans au cours duquel la JKUAT pourrait remplir dûment les conditions exigées et peut-être nous aussi nous aurons terminé notre cursus”, est intervenu Kennedy Moses, doctorant en commerce près la JKUAT. Il mesure avec dépit les grosses sommes que lui, comme d’autres étudiants de cette université viennent de perdre à cause des décisions hâtives et infantiles des jeunes autorités du Ministère de l’Education.
Ici la question qui est posée par les étudiants de cette université est que l’autorité du HEC n’a pas pris en compte leurs interets. Pour eux, cette autorité a agréé l’ouverture de l’institut après négociations. La fermeture définitive de celle-ci doit aussi être objet de négociation afin que les engagements au près de ses étudiants et aux tiers soient normalement évacués sans qu’aucune partie soit lésée.
“La decision prise est sans appel, a dit Dr Muvunyi. Même si elle est amère pour vous, vous ne pouvez rien y faire”.
Cette malencontreuse répartie a été consommée silencieusement par les étudiants qui sont invités à aller poursuivre ailleurs leurs études. Ont-ils été indemnisés pour ce dommage leur cause sans autre forme de procès ? Non ! Pas du tout alors. Après tout ils n’ont pas signé un quelconque contrat de ce genre tout autant dans l’acte d’ouverture de cette université à Kigali, cela n’a fait objet d’une quelconque négociation sous une rubrique qui aurait été dénommée : clause d’évacuation des affaires courantes.
Une décision cinglante
Face à cette décision sans appel, les dirigeants de la JKUAT bien implantée au Kenya, ne trouvent rien à redire. Cheruiyot Wilson, le Recteur de l’université est attristé de s’adresser à ses étudiants mesurant les efforts financiers souvent au delà de leur capacité :
“Chers étudiants, les portes de la JKUAT Kenya vous sont largement ouvertes à Nairobi. Vous allez y être traités sous les mêmes conditions que vos camarades Kenyans. Du reste, là-bas, les les exigences de frais scolaires sont plus allégées qu’ici”, a indiqué le recteur sachant bien que ces possibilités sont très difficiles particulièrement pour des étudiants de troisième cycle qui sont des fonctionnaires ne pouvant pas se détacher de leurs jobs.
Tenant compte de cette catégorie d’étudiants, Cheruiyot a promis aux étudiants que son université pourra continuer son enseignement en ligne pour des faculties qui s’y prêtent.
Expédition des affaires courantes
Les autorités du Ministère de l’éducation comprennent-elles le grand dommage qu’elles causent a ces université qu’elles ferment à la va vite alors qu’elles auraient pu leur donner assez de temps et d’espace pour être en ordre envers leurs étudiants et honorer leurs engagements envers les tiers ?
“Nous devons au tiers une somme de 14 millions de francs. Les étudiants nous doivent aussi 40 millions. Nous sommes dans des conditions difficiles de recouvrer ces recettes qui nous aideront à honorer nos dettes”, a dit le Recteur de la NSPAA /Nile Source Polytetchnic of Applied Sciences brossant un tableau somber leur laissé par cette soudaine decision de fermeture définitive de l’école.
De mauvaises langues disent qu’un fonctionnaire du HEC pourrait être de mèche avec un institut supérieur de Nyagatare qui pourrait avoir convoitéles éudiant d’architecture et de cinématographie de la NSPAA provoquant ainsi sa fermeture officielle.
“Nous mettrons à la disposition des étudiants de troisième cycle et autres qui s’adonnent à la recherche un professeur qui les suivra jusqu’à la défense de leurs theses au siège de l’Université à Nairobi. Un autre chercheur sera à la disposition des lauréats de JKUAT qui continueront leurs recherche”, a dit le recteur promettant d’autres possibilités d’administration de tests d’évaluation à Kigali aux étudiants suivant l’enseignement àdistance depuis le Kenya.
Des discours qui ont laissé les étudiants sur leur soif
Sans devoir le dire, les étudiants disabuses se sont dit qu’ils devaient être indemnisés par l’une (JKUAT) ou l’autre partie (HEC). Au HEC, ils lui reprochent d’avoir autoriséla JKUAT de fonctionner àKigali et, mi parcours, il se réracte très subitement comme si il n’avait pas constaté le profil de cette université kenyane avant qu’elle n’implante son antenne àKigali. Dans tous les cas, un délai de préavis de six mois, c’est carrément très bref.
Tous sont d’avis qu’il aurait fallu à la JKUAT, à la NSPAA (Nile Source Polytechnic of Applied Arts) de Huye, à la STES (Singhad Technical Education Society) de Kigali ou à l’Université de Rusizi de leur signifier cette decision sans appel de suspension definitive de leurs boites, laquelle decision devant prendre effet avec la dernière promotion de leurs étudiants.
Une decision jugée tristement hâtive
La JKUAT ne sait pas rembourser les étudiants de 3èe cycle qui avaient déjà verse tous les frais de scolarité àallant jusqu’à 2.4 millions de francs (2807 $). Ces étudiants vont-ils engager une poursuite judiciaire contre l’Université ? Si oui, quell est le tribunal habilité ? La Cour de l’Afrique de l’Est ? Les autorités du Ministère de l’Education comprennent-elles le dommage qu’elles causent à leurs jeunes citoyens qui vont passer le temps dans les procès au lieu de faire utile au pays ?
“Une équipe d’experts interafricains dite External Comprehensive Audit évaluant les standards des universities et instituts supérieurs a effectué une visite de 27 universités du Rwanda fin 2016. Elle était composée de ghanéens, Mauriciens et de Kenyans. Elle a formulé des recommendations de suivi pour ces universités. Elle a recommendéque pour d’autres il ne fallait rien, juste les suspender”, a confié à ce journaliste, Dr Emmanuel Muvunyi trouvant que cette équipe qui est passée au Rwanda avant sa nomination au poste est une carte blanche pour bousculer fortement des institutions éducatives qui, quand bien même elles reconnaissent leurs lacunes, ont besoin d’un peu de temps pour pallier à leur manque.
Images desolees de JKUAT










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