Le gouvernement kenyan a fait des progrès substantiels en matière de prévention et de contrôle du VIH/Sida, de la tuberculose et du paludisme, a affirmé le président kenyan, Uhuru Kenyatta, jeudi à Abuja, au Nigéria, lors du Sommet spécial de l’UA sur les trois maladies.

Au Kenya, la prévalence du VIH/Sida est passée d’un sommet de 13,5 pc en 2000 à 6 pc actuellement, tandis que le nombre des nouvelles infections au VIH ont diminué de 50 pc, s’est félicité le président Kenyatta, cité par le Service de presse de la Présidence.

S’agissant du contrôle de la tuberculose, il a indiqué que son pays a déjà atteint les objectifs fixés au niveau international, notant que le taux de réussite du traitement de cette pandémie est actuellement de 85 pc. "En effet, le nombre de nouveaux cas de tuberculose suit une tendance baissière", a-t-il dit.

Le chef de l’Etat a de même indiqué que le Kenya a réalisé des progrès considérables en matière de contrôle du paludisme, soulignant que la distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide pour les personnes à risque et le libre accès au traitement ont entraîné une nette réduction des cas de paludisme et des décès des enfants de moins de cinq ans.

"Ces réalisations sont le résultat de l’accès à grande échelle aux produits de santé utilisés dans la prévention et le contrôle de ces trois maladies qui posent de graves menaces pour la santé publique dans le continent", a déclaré le président kenyan.

Notant que le paludisme continue à tuer près de 1 million d’enfants sur le continent chaque année, le chef de l’Etat a appelé à hâter la mise en œuvre de la stratégie de l’Organisation mondiale de la santé "Tester, traiter, Suivre". Cette stratégie garantit l’accès universel aux diagnostiques pour tous les cas suspects de paludisme, ainsi qu’aux médicaments antipaludiques de qualité, outre le suivi de la maladie grâce à la surveillance en temps opportun.

Initié sous le thème "La propriété, la responsabilité et la durabilité du VIH/Sida, la tuberculose et lutte contre le paludisme en Afrique : passé, présent et l’avenir", le sommet spécial de l’UA vise à examiner l’état de l’investissement des gouvernements africains dans les différentes réponses nationales à ces fléaux et autres maladies infectieuses connexes.

Le Sommet a adopté un ensemble d’actions visant à améliorer la réponse et les efforts pour atténuer l’impact de ces maladies sur les économies africaines en assurant l’accès universel aux services du continent et le renforcement des systèmes de santé, en particulier pour les pauvres et les plus marginalisés.

Agences