Le manque d’assistance médical handicap la santé maternelle au Burundi

Redigé par Alida SABITEKA
Le 20 février 2014 à 11:46

Le manque d’assistance de la part du personnel médical, le manque de structure qui permet aux femmes d’articuler leurs attentes et besoins, c’est à cela que se heurtent les femmes lors de leur consultations aux différents hôpitaux.
L’Institut National de Santé Publique(INSP) en collaboration avec l’Université de Kinshassa et l’Université d’Amsterdam ainsi que l’Institut Royal Tropical d’Amsterdam ont organisé un atelier sur l’amélioration des services de santé maternelle à travers des mécanismes de (...)

Le manque d’assistance de la part du personnel médical, le manque de structure qui permet aux femmes d’articuler leurs attentes et besoins, c’est à cela que se heurtent les femmes lors de leur consultations aux différents hôpitaux.

L’Institut National de Santé Publique(INSP) en collaboration avec l’Université de Kinshassa et l’Université d’Amsterdam ainsi que l’Institut Royal Tropical d’Amsterdam ont organisé un atelier sur l’amélioration des services de santé maternelle à travers des mécanismes de redevabilité sociale au Burundi et en République Démocratique du Congo.

Dans son exposé, le docteur Prosper Niyongabo, a indiqué que les recherches faites montrent que les femmes se heurtent à de nombreux problèmes lors de leur consultations médicales entre autre un manque d’assistance du coté du personnel médical, les prestataires des soins qui ne sont pas au courant des besoins et des tentes des femmes.

Dans une étude qui va s’élaborer sur une durée de 4 ans, la mise en place d’un cadre de dialogue entre les patients et le personnel médical est l’un des réponses sur les problèmes que rencontre les femmes dans l’obtention des services de santé maternelle.

Cette étude a déjà commencé dans les provinces de Makamba et Kayanza. Les femmes de ces localités admettent qu’il y a un manque d’assistance du personnel lorsqu’elles vont se faire examiner, un manque de temps pour soumettre leur problèmes ainsi la prescription des traitements qui ne satisfait pas leurs attentes.

Elles demandent au personnel médical de bien prendre soin des malades, d’être a leur écoute ainsi qu’un espace et du personnel chargé d’être a l’écoute de ceux qui cherchent des informations sur leur santé.

Prosper Niyongabo interpelle tous les directeurs d’hôpitaux de mettre en place un service d’écoute pour les patients qui le désirent afin d’ameliorer la sante maternelle.
Vous saurez que cette etude sur les problemes de santé maternelle se fait egalement en République Démocratique du Congo.


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