En juin 2006, j’accompagnais mes amis rotariens à KINIHIRA, à l’usine de SORWATHE dont le directeur général, rotarien également, était d’origine thaïlandaise.

Après avoir pu nous délasser en jouant tant au tennis qu’au volleyball et après de superbes, délicieuses, savoureuses et copieuses grillades en plein air, nous avons eu l’occasion voire l’insigne privilège de découvrir, et ce présenté par le DG de SORWATHE lui-même, le bambula asiatique ; et ce déjà en 2006, donc.

En 2007, plus de la moitié des mbabula de BASE (près de NYIRANGARAMA) était déjà de ce nouveau type. Or donc il m’étonne grandement primo que l’on fasse état de l’origine indienne et non asiatique (puisque ce système est utilisé largement en Asie du sud) et secundo que quelques sept années plus tard ce bambula asiatique n’ait pas remplacé, au plus tôt, tous ceux qui fonctionnent encore au charbon de bois.

Bien évidemment, le problème de départ était le coût de l’acquisition : de quelques 15.000 FRW (à l’époque) alors que le classique mbabula local ne coûtait, à la même époque, que 3.500 FRW (voire moins en dehors de Kigali).

Un simple petit calcul aurait dû convaincre tous les utilisateurs du mbabula local que le « retour en investissement » se faisait en deux petits mois compte tenu de la différence dans la consommation : au lieu de trois sacs de charbon de bois par mois (pour un ménage de cinq personnes), cela ne coûtait plus que l’équivalent du prix d’un seul sac (à l’époque un sac coûtait 4.000 FRW à Kigali et 3.500 FRW à l’extérieur de la ville alors qu’aujourd’hui il est passé, depuis peu, à 7.500 FRW).

Ce qui, par contre, n’est pas explicité clairement dans l’article, mais que l’on peut d’ailleurs percevoir aisément sur la photo jointe, c’est que l’on emploie du simple bois de chauffage et non du charbon de bois, ce qui coûte nettement moins cher et ce pour une même consommation calorifique.

Mais de plus, il faut savoir que pour transformer du simple bois de chauffage en charbon de bois, plus de la moitié de l’énergie calorifique est ainsi gaspillée dans la nature et, de plus, cette transformation pollue, et ce à travers tout le pays (et plus particulièrement en ville où la concentration de l’habitat est encore plus importante), notre précieuse voire importante qualité de l’atmosphère, ce faisant. Une attention donc plus que capitale pour notre délicate santé à tous et à toutes.

Et enfin, ni le prix actuel pour l’acquisition de ce mbabula asiatique n’est communiqué ni même les endroits voire adresses où l’acquérir. Cet article est donc parfaitement incomplet et met simplement en valeur la personne qui vient de découvrir, il y a peu, et quasi par hasard, ce splendide voire important mbabula asiatique.

Malheureusement, je n’ai personnellement ni le temps ni les moyens de faire cette étude de marché, capitale s’il en est, et, de plus, je ne suis pas directement concerné. Je vous prie donc de m’en excuser mais je suppose bien évidemment que quelqu’un d’autre, voire une organisation étatique de « protection de l’environnement » voire de « réduction de la pauvreté », s’en chargera sous peu et fera ensuite la « promotion d’enfer » que cet outil domestique d’importance exige : tous et toutes devront, sous peu, une fois dûment informés, faire l’acquisition de ce mbabula asiatique (et non indien), mbabula dont on peut aisément régler l’arrivée d’air et ainsi réduire substantiellement la consommation de bois de chauffage et conséquemment les dépenses d’énergies et pécuniaires. Vraiment dommage mais la communication en question en préambule est plus qu’imparfaite, pour rester courtois et poli.