Le plan prioritaire de consolidation de la paix au Burundi(2014-2016) a été approuvé ce 10 octobre 2013, au cours d’un atelier d’échanges qui a réuni les représentants du gouvernement et les partenaires du Burundi, sous le haut patronage du Premier Vice-Président de la République du Burundi, Térence Sinunguruza.

Dans ce plan national, il est souligné que bien qu’il existe actuellement des indications d’une amélioration en matière des droits de l’homme par rapport à l’année 2011, il est important de poursuivre des sensibilisations dans ce domaine pour mettre fin à la propension des agents de sécurité à l’usage excessif de la force. Les auteurs présumés des violations des droits de l’homme doivent être traduits devant les tribunaux avec les garanties d’un procès équitable.
Dans le domaine de l’exercice démocratique des droits humains, la CNIDH mise en place en 2011 avec l’appui du PBF et bénéficiaire d’autres appuis de différents bailleurs est actuellement dans son programme de création d’antennes régionales pour mieux atteindre la population.
S’agissant du traitement du passé et de la lutte contre l’impunité, ce plan national indique que l’Accord d’Arusha recommande la mise en place des mécanismes de justice de transition répondant au double objectif de la réconciliation et de la justice. Ces mécanismes restent à mettre en œuvre. Le plan insiste sur la mise en place d’une Commission Vérité et Réconciliation, une commission qui serait indépendante, légitime et crédible aux yeux de tous les Burundais.
Ce plan national mentionne en outre que les tensions autour de la question foncière persistent et se sont intensifiées en raison de la propension de la CNTB à ne pas suffisamment prendre en compte l’aspect réconciliation inscrit dans l’accord d’Arusha. Un appui est donc nécessaire, indique ce plan, pour que le mode de règlement de ces différends favorise tant l’équité que la réconciliation. A ce sujet, ce précise que cet appui devrait avoir un caractère « do no harm » et insistera sur la neutralité des interventions planifiées et la résolution pacifique des conflits fonciers. Il recommande également que pour les actions ne relevant pas de la compétence du CNTB, de recourir au système judiciaire en vigueur au Burundi.
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