Cette affirmation a été faite samedi le 24/08/2013 par le principal accusé (Pascal Kanyandekwe) dans la tentative d’assassinat de l’ancien chef d’état major de l’armée rwandaise, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, dans le procès de ceux qui sont accusés d’avoir mené cette attaque.

La reprise du procès devant la cour régionale de justice de Johannesburg a débuté avec le témoignage du principal accusé, un jeune homme d’affaires belgo-rwandais, Pascal Kanyandekwe, 32 ans. Pour le parquet, il aurait été envoyé par le gouvernement rwandais en Afrique du sud, en vue d’organiser cette attaque. Une thèse que soutient la femme de la victime, Rosette Nyamwasa, qui accusera le régime du président Kagame d’être derrière cette « tentative d’assassinat », peu après l’incident.

Pascal Kanyandekwe assure n’être venu en Afrique du sud que pour ses affaires. Il prétend être le patron de plusieurs compagnies au Rwanda comme au Burundi, et dispose d’une centaine d’employés.
Il affirme n’avoir pas été un émissaire du pouvoir en place à Kigali pour accomplir cette sale besogne. S’il était venu au pays arc en ciel en juin 2010, a-t-il poursuivi, c’était pour acheter des avions pour ses clients et pas pour organiser une attaque contre le général Faustin Kayumba Nyamwasa, a déclaré Pascal Kanyandekwe devant le prétoire.
« Je n’ai jamais participé à aucune activité illégale », a assuré le principal accusé devant ses juges, ajoutant qu’il a été élevé dans une famille très croyante, et qu’il n’a jamais touché à une arme dans sa vie.
Pascal Kanyandekwe dément tout ce dont le procureur l’accuse : avoir recruté le commando, supervisé l’attaque, tenté de soudoyer la police.

Le procureur pour sa part, il a déclaré pouvoir le mettre face à ses contradictions samedi prochain, lorsque reprendra l’affaire Kayumba Nyamwasa.

Le 19 Juin 2010, cet ancien officier supérieur poursuivi pour « actes terroristes » par Kigali, a été blessé par balle à l’estomac par un inconnu devant son domicile, selon le témoignage de son épouse.