Le Projet Smart Village : meilleures technologies pour accès aux sources d’énergie en Afrique de l’Est

Redigé par IGIHE
Le 13 novembre 2014 à 05:03

Le Projet Smart Village a formé les journalistes de l’Afrique de l’Est et a examiné avec eux les meilleures technologies pour accéder à l’énergie, a établi ARI.
« L’atelier animé par Smart Villages au Rwanda vise à renforcer les journalistes pour qu’ils fassent des reportages pour l’accès à l’énergie dans les villages », a indiqué Dr Bernie Jones, Directeur du Projet Smart Villages.
Il a tenu ces propos lors d’un atelier qui a réuni à Kigali pendant deux jours, du 09 au 10 Novembre 2014 une vingtaine de (...)

Le Projet Smart Village a formé les journalistes de l’Afrique de l’Est et a examiné avec eux les meilleures technologies pour accéder à l’énergie, a établi ARI.

« L’atelier animé par Smart Villages au Rwanda vise à renforcer les journalistes pour qu’ils fassent des reportages pour l’accès à l’énergie dans les villages », a indiqué Dr Bernie Jones, Directeur du Projet Smart Villages.

Il a tenu ces propos lors d’un atelier qui a réuni à Kigali pendant deux jours, du 09 au 10 Novembre 2014 une vingtaine de professionnels des médias du Rwanda, du Kenya, de la Tanzanie et de l’Ouganda.

Le Projet Smart Villages est le fruit d’un accord de coopération entre l’Université britannique de Cambridge et la Malaisie en matière d’Education. Ce projet opère en Malaisie, dans le Commonwealth et le monde entier. Il examine les meilleures technologies et méthodes pour accéder à l’électricité et au chauffage.

« Nous travaillons dans six régions dans le monde entier dont l’Afrique de l’Est (EAC), l’Asie du Sud-Ouest (Malaisie, Indonésie, Vietnam, Cambodge, Philippines. En Janvier 2015, nous organiserons une conférence en Malaisie », a indiqué Dr Bernie.

Il a ajouté que Smart Villages est installé en Asie du Sud (Inde, Sri Lanka, Népal, Pakistan, Bengladesh), ainsi qu’en Amérique du Sud dans les pays qui sont dans la périphérie de l’Amazonie, et qui sont Paraguay, Bolivie, Equateur, Pérou. Le projet est implanté en Afrique de l’Ouest aussi.

Interrogé sur les sources de financements du projet, le Dr Bernie a répondu que Smart Villages est doté de trois millions de livres sterlings ou l’équivalent de $US 5 millions.

« Cet argent provient de notre fonds de charité à hauteur de 50 %. Les autres 50 % proviennent d’une Fondation Familiale basée dans les Bahamas. C’est le Templeton World Charity Fondation », a-t-il confié. Il a poursuivi :

« Nous voulons amener les journalistes à chercher des projets qui fournissent l’électricité en milieu rural, ou encore aux entreprises, des entrepreneurs, des ONG, des instituions gouvernementales, des agences d’électrification rurales, des décideurs politiques qui sont tous impliqués dans la fourniture d’électricité. Et nous tenons à montrer ensuite leurs réalisations en faveur des populations ».

Dr Barnie a ajouté : « Nous voulons montrer les bonnes pratiques qui ont réussi ailleurs pour les dupliquer là où il y a des lacunes. Nous voulons dupliquer les meilleurs idées qui ont réussi dans telle ou telle région ».

Le Directeur du Projet Smart Village a promis que là où il y a plus de besoins en énergie, des plaidoyers peuvent être engagés pour amener les décideurs politiques à chercher des appuis en faveur de ces cas nécessiteux.

L’on peut amener les investisseurs à investir dans les communautés locales qui ont besoin de bénéficier du développement au niveau de l’éducation, de l’énergie et de l’agriculture.

Pour Denyse Umubyeyi, représentante de l’ONG internationale « Pratical Action » basée au Royaume Uni avec des bureaux dans différents pays, dont le Rwanda, le Projet Smart Villages est partenaire de PA/ Rwanda.

« Notre vœu est que les médias mobilisent les gens à bénéficier de l’énergie, quelle que soit leur forme d’habitat comme au Rwanda. En tant que Société Civile, nous servons de relai entre l’Etat et la population, entre les bailleurs, les privés, et la population. Ceux qui ont besoin d’appui peuvent aussi en bénéficier », a-t-elle dit.

Pour ce qui est de l’énergie solaire au Rwanda, Umubyeyi a souligné que les gens peuvent acheter des panneaux solaires, et exploiter cette énergie propre.

Elle a confié que Smart Villages a opté d’organiser cet atelier au Rwanda parce que c’est un pays qui privilégie la transparence et qui affiche un combat engagé contre la corruption. Et surtout un pays qui a un bon leadership, avec une population ouverte aux exigences du progrès.

« Le Gouvernement rwandais fait de son mieux pour donner l’électricité à toutes les régions avec équité. Mais l’investissement en énergie demeure coûteux. Mais incontournable. Raison pour laquelle l’on doit exploiter toutes les sources énergétiques disponibles, et en 2017, arriver à 70 % de ménages électrifiés », a-t-elle ajouté.

Avec ARI


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