Le mécanisme d’examen de la convention des Nations unies contre la corruption et le système de mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre la corruption, ce sont ces thèmes qui ont rassemblé les acteurs de ce combat le 31 juillet 2012 au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) selon l’Africatime.com.
Organisé par l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat Burkinabé(ASCE), cet atelier visait à expliquer les deux sujets dont le premier mentionne l’évaluation de notre pays par le Congo et le Rwanda.
C’est le contrôleur général d’Etat, lui-même, Henri Bruno Bessin, qui a présidé la cérémonie d’ouverture de cet atelier regroupant les acteurs de la lutte contre la corruption, les SG des ministères, les partenaires techniques et financiers du Burkina, etc.
Il s’est agi, en ce 31 juillet, de donner des informations sur la convention des Nations unies contre la corruption ainsi que le mécanisme d’examen de son application, d’une part, et, d’autre part, sur la justification et les étapes déjà enclenchées dans le projet de suivi-évaluation de la politique nationale de lutte contre la corruption, tout en précisant le rôle qui revient aux acteurs.
En rappel, c’est en 2006 que le Burkina Faso a ratifié cette convention après sa signature en 2003, à l’instar des 159 autres Etats parties. Cette ratification a engagé le Burkina Faso, résolument, dans la lutte contre le fléau.
Quant au mécanisme, il a pour objectif l’appréciation par les pairs des systèmes nationaux de lutte contre la corruption et la proposition de solutions pour corriger les faiblesses, notamment par l’assistance technique. Ce processus apparaît donc, à en croire le contrôleur général d’Etat, comme une occasion d’échanger des vues, des idées et des bonnes pratiques contribuant au renforcement de la coopération entre les Etats parties dans cette lutte.
Les Etats membres devraient donc être examinés au cours du premier cycle de cinq ans débuté en 2010. Un examen qui porte sur l’incrimination, la détection, la répression et la coopération internationale. C’est ainsi que le Burkina Faso, au cours de la période 2012-2013, par le Congo-Brazza et le Rwanda.
En ce qui concerne la politique nationale de lutte contre la corruption, Henri Bruno Bessin rappelle que le gouvernement burkinabé a décidé de la mise en place d’un système de suivi de sa mise en œuvre à travers des indicateurs agrégés et/ou désagrégés qui permettront d’évaluer l’impact des mesures prises pour combattre la corruption".
Le parton de l’ASCE a saisi l’occasion pour témoigner sa gratitude et ses encouragements aux acteurs de lutte contre la corruption au Burkina Faso et donc à la bonne gouvernance.
C’est en espérant une journée d’échanges qui fortifieront davantage l’engagement des uns et des autres dans la lutte contre la corruption que le contrôleur général d’Etat a pris congé des participants à l’atelier.
Au Rwanda, les dirigeants sont particulièrement déterminés à progresser
dans la lutte contre la corruption, et à agir de façon très ferme en cas de
comportements délictueux.
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