Le Rwanda prêt pour 860 millions USD en 2017 de tourisme, et son secteur industriel ?

Redigé par Jovin Ndayishimiye
Le 3 octobre 2014 à 05:16

L’Office de développement du Rwanda (RDB) ambitionne de porter son revenu touristique à 860 millions de dollars d’ici l’an 2017, a déclaré samedi Yamina Karitanyi, responsable chargé du tourisme et de la conservation à la RDB, à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme, célébrée le 27 septembre. Cette prévision encourageante devrait booster le secteur industriel rwandais qui crée des infrastructures économiques durables et crée de milliers d’emplois.
Il est intéressant d’entendre des voyageurs (...)

L’Office de développement du Rwanda (RDB) ambitionne de porter son revenu touristique à 860 millions de dollars d’ici l’an 2017, a déclaré samedi Yamina Karitanyi, responsable chargé du tourisme et de la conservation à la RDB, à l’occasion de la Journée mondiale du tourisme, célébrée le 27 septembre. Cette prévision encourageante devrait booster le secteur industriel rwandais qui crée des infrastructures économiques durables et crée de milliers d’emplois.

Il est intéressant d’entendre des voyageurs rwandais au Kenya vous dire que certains rayons d’étalages des supermarchés de Nairobi affichent des produits certifiés rwandais comme ceux de l’industrie agroalimentaire de Nyirangarama avec Agashya, Akarusho, Akabanga ou des produits laitiers d’Inyange industries.

Selon ces voyageurs, le Café de Maraba, le Thé de Rwanda Mountain Tea et quelques autres produits labélisés rwandais par RBS (Rwanda Bureau of Standards) font honneur à la dégustation appréciée du consommateur kenyan.

Un secteur industriel agro alimentaire en quête de gros capitaux
Si le secteur touristique attire beaucoup d’hommes d’affaires rwandais et étrangers car il génère très rapidement des profits confortables, il n’en est pas de même pour le secteur industriel qui doit satisfaire beaucoup d’étapes avant d’être rentable.

Les statistiques de la BNR affichent un déséquilibre régulier de la balance commerciale pour montrer que le pays Rwanda consomme étranger à hauteur de 764.3 millions de dollars (2009), 786.7 M$ (2010), 1,101.6 M (2011), 1,268.3 M (2012) et 1,148 M de dollars supplémentaires à ce qu’il n’a offert en guise de ses exportations faites essentiellement de café torréfié, de thé broyé, de pierres précieuses purifiées en l’état (Cassitérite, Wolfram, coltan), de jus de pyrèthre, de cuirs et peaux.

On comprend que ces produits exportés par le Rwanda sont essentiellement faits de matières premières pour les industries occidentales.

Au même moment, les importations étant de loin supérieure à ces exportations dans les proportions ci-haut citées sont toutes faites de produits finis qui couvrent tous les besoins des ménages et des frêles et minuscules industries rwandaises. Ces produits vont de tous les articles alimentaires aux machines industrielles, des équipements de transport et énergie aux articles de santé et fertilisants agricoles.

Revoir la politique sectorielle industrielle

Le Rwanda reste essentiellement pauvre et tout investisseur qui se risque dans la carrière est obligé de travailler sous forme de monopole tellement la plupart des secteurs industriels sont inoccupés.

« Les stratèges économistes rwandais peuvent croire qu’ils ont fait beaucoup en donnant des facilités aux investisseurs pour qu’ils commencent leurs business, mais il s’avère que le Gouvernement rwandais devrait créer un fonds industriel de plusieurs millions de milliards de francs de financement des activités de recherche industrielle et d’encouragement à la création des marques déposées de cachet rwandais », a confié cet investisseur qui entre dans l’agroalimentaire rappelant qu’avec la qualité des produits agricoles (légumes, poivre, miel…), la recherche scientifique arqué sur le développement industriel pourrait rendre mille fois plus riche en infrastructures et amélioration des conditions sociales du pays.

« Dans un premier temps, avec la politique de renforcement de capacité des industriels locaux, il sera encouragé des manufactures privées ou publiques qui sont en coopération avec des milieux de recherche universitaire. L’intervention de ce fonds industriel en question pourra financer une recherche qui pourra s’étendre sur un quinquennat ou même sur dix ans jusqu’à ce qu’il soit pondu une marque déposée de la manufacture en question dont les dividendes serviront à rembourser les énormes frais de recherche qui auront été déboursés par ce fonds », a ajouté cet industriel brasseur de vin de banane et de jus divers montrant que la stature artisanale de sa manufacture ne l’est que par manque d’appui des pouvoirs publics qui devraient à l’avenir comprendre qu’ils sont tenus d’investir dans leurs citoyens les plus industrieux qui s’accompagnent dans leur entreprise au monde universitaire et s’équipent en laboratoires avec finalité de créer des labels (Marques déposées) devant traverser les frontières nationales en termes de produits très sollicités sur le marché internationale .

860 millions de dollars de recettes prévues dans le secteur touristique pour 2017 ? Autant dire qu’avec moins de dépenses de fonctionnement bureaucratique, le Rwanda à lui seul est à même de créer un tel fonds de recherche industrielle pour à la fin construire une économie hautement compétitive et leader en Afrique centrale et de l’Est.


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