Le Service des Prisons dément les mauvais traitements infligés à Léon Mugesera

Redigé par Article de The New Times Traduction Jovin Ndayishimiye
Le 19 novembre 2012 à 02:28

Après que le journal canadien LE SOLEIL ait publié une dépêche rapportant que M. Léon Mugesera, suspecté d’avoir eu une part de responsabilité dans les crimes de génocide commis contre les Tutsi en 1994, vit de mauvaises conditions carcérales, Mme Ngaboyisonga Mukanyangezi, Directrice nationale chargée des Affaires Sociales et des droits des prisonniers dément de telles allégations. Pour elle, pour n’être pas venu faire ses enquêtes au Rwanda à ce sujet, pour ne jamais avoir sollicité le point de vue des (...)

Après que le journal canadien LE SOLEIL ait publié une dépêche rapportant que M. Léon Mugesera, suspecté d’avoir eu une part de responsabilité dans les crimes de génocide commis contre les Tutsi en 1994, vit de mauvaises conditions carcérales, Mme Ngaboyisonga Mukanyangezi, Directrice nationale chargée des Affaires Sociales et des droits des prisonniers dément de telles allégations. Pour elle, pour n’être pas venu faire ses enquêtes au Rwanda à ce sujet, pour ne jamais avoir sollicité le point de vue des la Direction de la Prison dont Mugesera est locataire, l’auteur de cet article est trop tendancieux. Il ne peut que publier de fausses informations.

LE SOLEIL a publié un article prétextant que Mugesera vit dans de mauvaises conditions, qu’on lui sert des repas mal préparés avec l’intention de l’éliminer. On ajoute aussi qu’il dort dans un très mauvais endroit.

Pourtant les choses ne sont pas comment elles sont décrites. Lors de la récente visite effectuée par les médias , il a été constaté que Mugesera a sa chambre personnelle équipée de beaucoup de choses y compris un poste récepteur radio, un ordinateur et une imprimante ; outils qui l’aident dans sa vie quotidienne.

« Le Soleil a publié une dépêche disant que Mugesera est sur le point de porter plainte contre l’Etat canadien qui l’a extradé vers le Rwanda où il vit de mauvaises conditions carcérales. Pourtant cela n’est pas du tout vrai. Il jouit de tous ses droits autant que les autres prisonniers. Il est des fois où nous lui faisons bénéficier d’autres avantages que d’autres détenus ne connaissent pas »,ainsi a déclaré Mme Mukanyangezi à la Presse qui était en visite à la Prison Centrale de Kigali communément appelée 1930 où M. Mugesera est détenu.

Selon la Directrice, M.Mugesera prend ses repas dans la salle où se restaurent les dirigeants de la prison. Autre chose, il lui est donné un téléphone pour communiquer avec l’extérieur toutes les fois qu’il en éprouve le besoin.

La presse a constaté que son lit est bien fait. Il y est suspendu un moustiquaire afin qu’il ne soit pas piqué par des moustiques vecteurs de paludisme.« Excusez-moi, chers journalistes, si vous acceptez que j’ai le droit de ne rien déclarer à la presse. Quand j’éprouve des difficultés, je m’adresse à la direction de la prison », a déclaré Mugesera au moment où il était sollicité pour répondre aux questions des journalistes.

Des documents trouvés sur place montrent que Mugesera entre en conférence et en privé avec son avocat au moins cinq fois par semaine.

Mugesera fut professeur d’université. Il est accusé d’avoir prononcé un discours incendiaire appelant à la haine contre les Tutsi en 1992 en relation avec la catastrophe de génocide qui s’est abattue sur les Tutsi en avril 1994.


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