"Le SIDA est une maladie comme tant d’autres"

Redigé par Alida SABITEKA
Le 4 décembre 2013 à 01:39

A l’occasion de la célébration de la Journée International de lutte contre le SIDA, un des jeunes burundais porteur du VIH a voulu partager son histoire. Approché par votre Journal en ligne IGIHE, ce mardi 03 décembre, il a raconté sa séropositivité.
Le SIDA (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise) est une maladie qui se transmet de plusieurs façons. Il y a ceux qui naissent avec la maladie et d’autre qui l’attrape étant adultes. Eric Kabura, aujourd’hui âgé de 19 ans, est un jeune burundais séropositif (...)

A l’occasion de la célébration de la Journée International de lutte contre le SIDA, un des jeunes burundais porteur du VIH a voulu partager son histoire. Approché par votre Journal en ligne IGIHE, ce mardi 03 décembre, il a raconté sa séropositivité.

Le SIDA (Syndrome de l’Immunodéficience Acquise) est une maladie qui se transmet de plusieurs façons. Il y a ceux qui naissent avec la maladie et d’autre qui l’attrape étant adultes. Eric Kabura, aujourd’hui âgé de 19 ans, est un jeune burundais séropositif qui encore sur le banc de l’Ecole. Il a né avec le VIH\SIDA.

Pour Eric Kabura, cette journée Internationale de lutte contre le Sida, romémore plein de souvenir de sa vie. Entre autres, ce fut le jour où il a appris qu’il est séropositif. Ce jour lui rappelle également les membres de sa famille qui sont morts à cause de ce fléau.

"C’est à l’âge de 11 ans que j’ai appris ma maladie parce que mes parents me l’avaient cachée. J’ai commencé à avoir des soupçons du fait que j’avais toujours des médicaments à prendre même quand je ne me sentais pas malade", indique Eric Kabura.

Il poursuit en disant : "Avant que je n’apprenne ma maladie, j’étais quelqu’un de très maladif, j’étais très vulnérable même de petite maladie comme la rhume me rendais très faible. A l’âge de 11 ans, j’étais presque chauve du fait que ma maladie s’était focalisée dans les cheveux. Par manque de médicaments adéquats, je prenais juste que des antidouleurs. Une amélioration sur ma santé et la disparition de maladie comme la tuberculose et la toux s’est remarquées grâce à l’arrivée des médicaments anti-rétro-viraux au Burundi>>

Selon lui, même si le problème lié au manque de médicaments n’est plus très remarquable au Burundi, il existe d’autres lacunes entre autre le mépris, la stigmatisation ainsi la discrimination qui se font à l’égard des gens atteints du Sida.

"Je me souviens que quand j’étais encore petit garçons, je ne pouvais pas avoir d’amis, presque tous mes voisins avaient interdit leurs enfants de jouer avec moi de peur que je les contamine, j’étais presque seul au monde", témoigne Eric.

Eric Kabura invite toute personne vivant avec le VIH\SIDA de ne pas se décourager et de continuer à préparer leurs projets d’avenir comme tout autre personne qui n’est pas porteur du VIH car, selon lui, être séropositif ne signifie pas essentiellement mourir demain.

Pour ceux qui n’ont pas le VIH, il leur conseille de bien prendre soin de leur santé, de se faire dépister régulièrement pour savoir leur état sérologique, car le SIDA ne s’affiche pas au visage.

Vous saurez qu’Eric Kabura fait partie de l’Associations des gens porteurs du virus du Sida, RNJ+ (Réseau national des Jeunes vivant avec le VIH/SIDA) qui a pour objectif de sensibiliser pour lutter contre le VIH\SIDA


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