Le Burundi accusé d’armer une milice Hutu

Redigé par IGIHE
Le 10 avril 2014 à 05:36

Les autorités burundaises seraient entrain de distribuer les armes aux milices des Imbonerakure, jeunes soutenus par le pouvoir du CNDD-FDD, rappelant les scènes précurseurs du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda.
L’information est révélée par le site ougandais d’information Chimpreports qui reprend un câble diplomatique de Janvier à Février 2014 qui décrit des réunions tenues par les jeunes du parti CNDD FDD avec les démobilisés vivant au sud-ouest du Burundi à Rumonge.
La situation est (...)

Les autorités burundaises seraient entrain de distribuer les armes aux milices des Imbonerakure, jeunes soutenus par le pouvoir du CNDD-FDD, rappelant les scènes précurseurs du génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 au Rwanda.

L’information est révélée par le site ougandais d’information Chimpreports qui reprend un câble diplomatique de Janvier à Février 2014 qui décrit des réunions tenues par les jeunes du parti CNDD FDD avec les démobilisés vivant au sud-ouest du Burundi à Rumonge.

La situation est alarmante alors que Samantha Power, la représentante américaine auprès des Nations Unies vient d’effectuer une visite au Burundi promettant ainsi l’aide qui en partie sera utilisée à la tenue des élections présidentielles prévues en 2015.

La coalition gouvernementale burundaise est actuellement divisée sur cette la question des élections en vue, continue Chimpreports.

Les partis d’opposition et surtout le parti majoritairement Tutsi, UPRONA s’est dernièrement opposé à la proposition du parti présidentiel de permettre à l’actuel président Pierre Nkurunziza de se représenter.

Les Etats-Unis se disent inquiets, d’autant plus que l’escalade des violences au Burundi pourrait avoir des conséquences négatives à travers toute la région des grands lacs, écrit Chimpreports.

Sorti d’une guerre civile marquée par des massacres à travers tout le pays, le Burundi baignait dans une entente politique arrangée par les accords d’Arusha qui se sont concrétisés par le partage du pouvoir entre Hutu et Tutsi sur base des quotas.

Les mêmes accords interdisent le président de briguer un troisième mandat.

Toutefois, le ministre Burundais de l’intérieur a annoncé récemment que le Président Nkurunziza se présenterait à sa propre réélection.


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