Les chutes de Rusumo destinées à la production de l’énergie dans la région

Redigé par
Le 15 septembre 2011 à 12:49

Le projet hydroélectrique et polyvalent sur les chutes de Rusumo est en place pour augmenter la production d’énergie au Burundi, au Rwanda et en Tanzanie par le développement d’une installation hydroélectrique de 90 MW commune dans le bassin de la rivière Akagera avec les lignes de transmission connexes.
Le projet permettra également de contribuer au développement communautaire dans la zone proche du projet grâce à des programmes liés au social et à l’environnement qui pourraient inclure la gestion (...)

Le projet hydroélectrique et polyvalent sur les chutes de Rusumo est en place pour augmenter la production d’énergie au Burundi, au Rwanda et en Tanzanie par le développement d’une installation hydroélectrique de 90 MW commune dans le bassin de la rivière Akagera avec les lignes de transmission connexes.

Le projet permettra également de contribuer au développement communautaire dans la zone proche du projet grâce à des programmes liés au social et à l’environnement qui pourraient inclure la gestion des bassins versants et un accès amélioré à l’électricité.

Cela a été révélé lors de la 13ème réunion du comité de mise en œuvre de ce projet (PIC, sigle en anglais) qui a clôturé ses travaux ce mardi 14 septembre à Kigali. La réunion a regroupé des experts des trois pays qui bénéficieront du projet.

La réunion du comité de mise en œuvre de ce projet d’électrification a été précédée par celle du comité consultatif technique (CCT) tenue du 12 au 13 Septembre. Le CCT assiste le comité de mise en œuvre à l’aide de conseils et supervise la préparation et la mise en œuvre du projet Rusumo qui est, par essence un projet transfrontalier, développé et géré en collaboration avec les pays membres qui sont le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie dans le cadre de l’initiative du bassin du Nil (Nil Bassin Initiative).

La réunion du comité de mise en œuvre du projet a étudié les progrès réalisés dans la phase de préparation, mais aussi elle a approuvé les recommandations établies par le conseil consultatif technique.

Sur les arrangements institutionnels et financiers, le comité de mise en œuvre a approuvé le renforcement de l’unité de gestion de projet au plan d’action des lacs subsidiaires du Nil (NELSAP, sigle en anglais) qui a donné le feu vert à la finalisation de divers projets liées à cette documentation.

La 13ème réunion du PIC a également annoncé la rotation des pays à la présidence de ce comité. Le Burundi qui tenait la présidence a remis au Rwanda la direction pour un an.
 
C’est une tradition au sein de l’IBN à tourner cette position sur une base annuelle entre les Etats membres dans l’ordre alphabétique.
 
La centrale électrique qui comprend la construction des barrages sera construite sur différentes étendues dans ces trois pays 1100 hectares de terres au Burundi, 1500 hectares au Rwanda et 600 hectares de terres en Tanzanie.
 
Des milliers de personnes seront expropriés pour que la centrale hydroélectrique soit installée dans les domaines cités ci-haut.
 
Les coûts d’investissement pour l’usine de production d’électricité, de lignes de transmission et d’indemnisation des familles expropriées sont estimés à environ 340 millions de dollars américain.
 
L’étude du projet se déroulera jusqu’en décembre, la mise la mise en œuvre et le financement en 2012 et l’exécution des projets va démarrer en 2013 pour se clôturer en 2016.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité