Les coopératives de fermiers se plaignent de la non disposition des banquiers

Redigé par IGIHE
Le 29 octobre 2015 à 03:19

Les coopératives de fermiers agricoles se sont réunies ce 28 octobre 2015 pour deux jours grâce à la facilitation de l’ONG SPARK. Elles vont faire le tour d’horizon des défis auxquels elles sont confrontées dont le mauvais statut leur donné par les banques commerciales locales qui rechignent à leur accorder des crédits bancaires nécessaires à leur expansion.
"Quand nous demandons un crédit à une banque donnée, celle-ci émet des doutes sur notre capacité de remboursement au cas où nos récoltes attendues (...)

Les coopératives de fermiers agricoles se sont réunies ce 28 octobre 2015 pour deux jours grâce à la facilitation de l’ONG SPARK. Elles vont faire le tour d’horizon des défis auxquels elles sont confrontées dont le mauvais statut leur donné par les banques commerciales locales qui rechignent à leur accorder des crédits bancaires nécessaires à leur expansion.

"Quand nous demandons un crédit à une banque donnée, celle-ci émet des doutes sur notre capacité de remboursement au cas où nos récoltes attendues soumises aux aléas climatiques peuvent être sinistrées", a indiqué Alphonsine Mukankusi présidente de la coopérative de cultivateurs de mais de Muhanga qui, pour leur entière disposition, donne une bonne mention aux UMURENGE SACCOs, des coopératives populaires d’épargne et de crédit éparpillées dans chaque Secteur administratif du pays.

"Toutes les banques commerciales exigent des garanties et des assurances avant de financer notre saison agricole. Elles n’ont pas confiance que nous pouvons rembourser le crédit que nous demandons", a-t-elle dit.

Isaac Nzabarinda, le Président du collectif des coopératives de la Pomme de terre du Rwanda lui aussi accuse les mêmes banques de ne pas s’exécuter.

"Les Banques nous demandent d’assurer nos cultures avant de leur demander un crédit", a dit Isaac posant ainsi un problème sérieux et invitant les assureurs à descendre dans le monde rural.

Partant de ces plaintes, Désiré Mushumba, Coordonnateur des Projets près le SPARK, trouve qu’à la fin de la rencontre, des stratégies seront prises pour le dépassement de ce défi.

"Les partenaires divers vont prendre des décisions et des lignes générales qui vont aider les coopératives à être assez productives et améliorer leurs comptabilités pour plus de productivité. Ceci va intéresser les banquiers qui vont lever les doutes nourris à leur égard", a dit Désiré.


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