Ces professionnels des cadavres font peur, des fois, à ce qui n’ont jamais mis le pied à l’intérieur d’une morgue. Assiel Ngarambe (62 ans) fait ce travail depuis plusieurs années à la morgue du centre hospitalo-universitaire de Kigali, CHUK.
Déjà à l’âge de la retraite, il n’a pas peur de perdre son emploi. C’est un métier où la compétition n’est pas si rude.
Lui, il a tout vu, tout enterré. Des cadavres d’hommes, de femmes, d’enfants, de femmes enceintes et de jeunes hommes robustes.
« En général, les cadavres ne me font plus peur comme au début de ma carrière » raconte-t-il.

Mais aussi dans la vie d’un croque morts, qui avec prudence manient les cadavres comme un commerçant manient les marchandises, il y a des exceptions.
« Lorsque je vois le cadavre d’un jeune homme, ça me trouble pendant des jours, j’ai l’impression d’enterrer mes propres enfants » dit-il.
Touchés par le chômage, des croques morts plus jeunes que lui sont venus et sont partis « faire autre chose ».
Et malgré leur travail, les croque-morts sont souvent mis à l’écart, évités par la société comme de la peste et ainsi ils vivent dans une extrême solitude, n’eut-été le soutien des infirmières qui les comprennent mieux.
Au cas où vous auriez peur de toucher un cadavre, si vous rencontrez un croque mort, respectez-le un peu plus et rendez-lui la vie facile comme vous pouvez.
S’il ne vous a pas encore rendu un grand service, comme dans mon cas, soyez-en sûr qu’il le fera tôt ou tard.
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