Les églises catholique et anglicane de la sous région des Grands Lacs ont organisé une marche de la paix dans les rues de la capitale Bujumbura pour monter leur indignation face aux violences faites aux femmes, le trafic humain ainsi que des actes qui restent impunis.

La marche a débuté à la cathédrale Sainte Trinité de Bujumbura, et s’est terminée à la cathédrale Régina Mundi où une messe avait été organisée sous la direction de l’Évêque de l’archidiocèse de Bujumbura, Monseigneur Évariste Ngoyagoye et de Monseigneur Bernard Ntahoturi, chef de l’église anglicane du Burundi. Il y avaient aussi les chrétiens venus de la République Démocratique du Congo, de l’Ouganda et du Burundi.

Sous l’œil vigilant de la police, ces chrétiens ont manifesté dans les rues de la ville de Bujumbura en chantonnant des chant religieux.

Dans son mot d’accueil, l’Évêque de l’archidiocèse de Bujumbura, Monseigneur Evariste Ngoyagoye a indiqué que cette marche est une contribution des confessions religieuses pour la paix dans la sous région. Cette marche est la deuxième après celle qui a été organisée à Goma au mois de Mars de l’année dernière.

Monseigneur Bernard Ntahoturi, chef de l’église anglicane du Burundi a fait savoir que la paix commence dans les esprits des gens et pour arriver à ce stade, il faut que la justice face son travail pour punir les auteurs des différents crimes qui s’observent dans les pays de la sous région.

Selon lui, les chrétiens doivent rester unis afin de dire’’non’’ aux violences faites aux femmes et aux enfants. De nos jours, les enfants sont venus comme de la marchandise, ils sont souvent violés, maltraités, torturés... les chrétiens doivent lutter contre ces ’’crimes’’.

Les confessions religieuses qui ont participé à la marche se sont engagées à mobiliser les fidèles pour que la sous région recouvre la paix.