Les enseignants correcteurs des tests nationaux réclamment leurs perdiems

Redigé par IGIHE
Le 27 janvier 2016 à 08:00

Les enseignants des écoles de base du Rwanda sollicités pour surveiller et corriger les tests nationaux de fin de cycle primaire, de tronc Commun et d’Humanités session 2015 se plaignent du non versement de leurs émoluments de leurs prestations.
A court d’argent, REB (Rwanda Education Board), organe concerné dit avoir passé un accord avec Mwalimu SACCO ; une microfinance par laquelle passent les salaires des enseignants. L’accord stipulait que SACCO allait ouvrir une ligne spéciale de crédit pour (...)

Les enseignants des écoles de base du Rwanda sollicités pour surveiller et corriger les tests nationaux de fin de cycle primaire, de tronc Commun et d’Humanités session 2015 se plaignent du non versement de leurs émoluments de leurs prestations.

A court d’argent, REB (Rwanda Education Board), organe concerné dit avoir passé un accord avec Mwalimu SACCO ; une microfinance par laquelle passent les salaires des enseignants. L’accord stipulait que SACCO allait ouvrir une ligne spéciale de crédit pour ces enseignants jusqu’à ce qu’il rembourse les montants retirés par ces enseignants et correspondants à leurs prestations.

Le remboursement promis n’ayant pas été fait dans les délais et les salaires de janvier ayant été versés sur les comptes de ces enseignants, la Microfinance SACCO s’est fait rembourser contre toute attente.

Bien plus ces enseignants se plaignent de ne pas avoir eu un montant d’avance sur les prestations qu’ils ont faites au profit de REB. Par contre ce REB aura servi de garanti à la Microfinance pour 75% de la somme totale des prestations de chaque enseignant au point que celui qui a presté pour 70.000 Frw a eu droit au découvert de 54.000 Frw.

"Umwalimu SACCO nous a octroyé ce découvert bancaire après que REB lui ait donné sa lettre garantie montrant que nous avons bel et bien presté pour lui. Ce qui est malheureux c’est que ces sommes ont été retirées de notre salaire régulier de janvier 2016 alors que cela aurait dû être porté par REB", a confié un enseignant qui a requis l’anonymat.

REB de son côté se dit surpris de cette démarche de SACCO. Il déclare qu’il n’est redevable devant personne, qu’il a réguklarisé sa situation avec SACCO pour ce qui est de la garantie offerte aux enseignants.
Le DG de REB trouve que SACCO aurait dû contacter REB pour suivre le chemin des opérations bancaires depuis la BNR en passant par les banques commerciales pour savoir pourquoi le montant de garantie n’est pas encore arrivé dans les caisses de cette microfinance.

"C’est pour moi une surprise, je vais suivre de près cette situation pour la régler. Si je l’avais su bien avant, cette situation aurait dû être évitée", a dit Gasana, le DG de REB.


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