Les étudiants inscrits en 1ères années dans les instituts supérieurs du pays vont poursuivre les camps de solidarité dans leurs instituts respectifs. Ils ont fait auparavant 7 mois en première phase de camps de solidarité où ils ont appris l’histoire du Rwanda et se sont adonnés à des campagnes de sensibilisation contre le HIV/SIDA et ont construit des habitations pour les nécessiteux.

Dans le cadre de la préparation de la deuxième phase des camps de solidarité, le Coordonnateur national des travaux de solidarité et de l’école culturelle traditionnelle, ITORERO, M. Rucagu Boniface, a déclaré à IGIHE que d’ici peu, les étudiants concernés vont commencer la deuxième phase des camps de solidarité.

Le lancement de ces travaux sera précédé par une réunion du 17 novembre prochain avec les directeurs d’écoles secondaires et dirigeants des établissements d’enseignement supérieur.

« Les travaux de ces camps de solidarité vont se dérouler après les heures d’études… Au programme d’activités qui seront menées par ces jeunes gens, il pourra y avoir une campagne de sensibilisation des jeunes contre le SIDA et contre la consommation des stupéfiants », a confié Boniface Rucagu ajoutant qu’au-delà de tout ce programme, on rehabilitera ou construira les habitations des nécessiteux, l’entretien des jardins potagers pour les indigents et la distribution des réchauds économiques utilisant le charbon de bois ou autres matières.

Rucagu a déclaré que les réclamations de petite monnaie pour l’achat de savon et autres produits de la peau pendant les prestations ne seront pas satisfaites car, a-t-il dit, cela rentre dans le patriotisme en action.

Et puis, a-t-dit, ces jeunes s’adonnent aux travaux des campas de solidarité au cours des avant-midi et les après midi sont consacrés aux travaux familiaux.

Le Coordinateur national est satisfait de voir que seuls peu de jeunes réclament ce per diem au moment où nombreux trouvent beaucoup de satisfaction dans les valeurs culturelles nouvelles qu’ils ont acquises de ces camps.