"TEF est une oeuvre caritative qui assiste les Africains ayant des idées originales de développer leurs affaires ou ceux dont les affaires marchent non au delà de 3 ans. Une fois que votre idée ou affaire est appréciée par TEF, vous êtes gratifié de cinq à dix mille dollars selon la stature de votre business", a dit Frank Mugarura, un officer de RDB, ayant bénéficié lui même du don de TEF en 2017.

Le principe est simple, TEF encourage toute idée ou business qui apporte une originalité dans l’entourage et opère des changements de comportement dans la communauté, a dit Mugarura qui ne cache pas l’idée que quand bien même toutes les idées-projets sont acceptables, que ceux qui vont dans le secteur de transformation agro alimentaires peuvent être favorisés.

TEF 2019 est originale pour le Rwanda dans le sens où des fermiers agricoles ont été invité à tenter leurs chances. 17 fermiers agricoles de Ruhuha dans le District du Bugesera, membres de CIRDEV/Centre d’Encouragement des Initiatives pour le Développement Rural ont été approchés et invités par une ONG locale Edified Generation Rwanda pour participer à la formation de TEF proposée par RDB.

"Nous à Edified Génération Rwanda croyons que tout développement social du citoyen rwandais est possible. Peu import qu’il ait étudié ou pas. TEF donne un exemple éclatant d’une possible transformation du citoyen africain. Il suffit qu’il ait des idées novatrices. TEF est prêt à aider financièrement au démarrage du business original de tout citoyen africain", a dit Charles Komezusenge, Directeur Général Adjoint de Edified Generation Rwanda, une ONG née dans le sillage de IMBUTO Foundation de la Première Dame du Rwanda, Mme Jeannette Kagame.

Ces fermiers agricoles de Ruhuha ont vu un autre monde à Kigali et voudraient voir comment percer ce marché de consommation avec des produits dérivés de leurs mais, tomates, sorgho, piment, oléagineux. Ils jurent qu’ils devront se battre, avec l’encadrement rapproché de CIRDEV, pour l’obtention de cette subside de TEF pour bien aller " à l’assaut du marché de Kigali".

Pourquoi pas le marché chinois du piment en poudre et liquide bien disponible ?, a dit ce fermier qui rêve de monter son usine de transformation de son piment qu’il entend cultiver sur ses dix hectares de terre.

"S’il le faut j’irais voir des chercheurs scientifiques de l’école des sciences alimentaires. Je leur offrirai des actions dans mon entreprise pour qu’ils fassent des recherches concluantes sur des produits finis originaux de piment et de médicaments à base de piment", a dit ce fermier qui caresse un rêve positif appelant ainsi les pouvoirs publics à initier des fonds importants à la recherche industrielle dans le pays.