Les juges du TPIR accusés de laisser en liberté les Hauts suspects de Génocide

Redigé par Ange de la Victoire D.
Le 19 juin 2013 à 11:02

Le Procureur général du Rwanda, Martin Ngoga a déclaré que les juges de la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) doivent s’examiner pour voir s’ils sont crédibles dans le traitement des cas de génocide.
Cela intervient quelques jours après qu’un juge danois qui travaille dans le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), a écrit une lettre de cinq pages accusant M. le Juge Théodore Meron, d’avoir exercé une influence indue sur les juges de laisser en (...)

Le Procureur général du Rwanda, Martin Ngoga a déclaré que les juges de la Chambre d’appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) doivent s’examiner pour voir s’ils sont crédibles dans le traitement des cas de génocide.

Cela intervient quelques jours après qu’un juge danois qui travaille dans le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY), a écrit une lettre de cinq pages accusant M. le Juge Théodore Meron, d’avoir exercé une influence indue sur les juges de laisser en liberté les hauts suspects de crimes de guerre

S’adressant à The New Times du Rwanda ce week-end, Martin Ngoga, le procureur général du Rwanda, a déclaré : "involontaire soit-il, ce que ce juge a révélé est extrêmement choquant et surprenant. Il nous donne une image de ce qui s’est passé dans les salles de délibération du tribunal. Le plus triste, c’est que le juge ne concerne que les cas dans les Balkans et pas le Rwanda ".

Ngoga a ajouté : "Nous savons tous qu’il ya eu des acquittements à l’égard des affaires rwandaises qui étaient tout aussi controversée. Le silence sur les affaires rwandaises est discutable. "

Il a déclaré que la résolution laisse beaucoup à désirer quant à la crédibilité de la cour.

« Ils doivent considérer le statu quo si les cas futurs doivent être décidées de manière crédible et si le tribunal est préoccupé par son héritage », a déclaré le procureur général.

Le TPIR a été créé en 1994 pour juger les personnes présumées responsables d’actes de génocide et d’autres violations graves du droit international humanitaire commises au Rwanda ou dans les États voisins en 1994.

Le tribunal a complété 72 cas avec 10 d’entre eux étant des acquittements, tandis que 17 sont en instance d’appel.

Il est prévu de fermer en 2014. Jusqu’à présent, six anciens ministres qui ont siégé au gouvernement intérimaire, dirigé par Jean Kambanda, ont été acquittés.


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