Les législateurs belges ont déclaré que le Rwanda ne doit pas tenir des pourparlers avec les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) parce que le groupe est composé d’éléments responsables des crimes contre l’humanité.

Les législateurs ont fait ces remarques lors d’une conférence de presse à la fin de leur visite de quatre jours au Rwanda au cours de laquelle ils ont visité plusieurs régions du pays - y compris le Mémorial du génocide de Murambi - où ils ont appris de première main, comment les génocidaires ont été offerts un passage en toute sécurité au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo) par les soldats français et comment ils ont formé plus tard le FDLR au Congo.

Les FDLR est en grande partie composée d’éléments blâmés pour le génocide de 1994 contre les Tutsi qui a tué un million de personnes.

En mai, cette année, le président tanzanien Jakaya Kikwete a suggéré que le gouvernement rwandais doit négocier avec les FDLR, une déclaration qui a suscité l’indignation au Rwanda.

"Mon opinion ne changera pas, le FDLR est un groupe criminel composé de personnes qui ont commis des crimes horribles contre l’humanité. Ces personnes devraient être traduits en justice et le Rwanda ne doit jamais négocier avec eux ", a déclaré François-Xavier de Donnea, le chef de la délégation.

Après le génocide, les milices de FDLR ont fui dans l’est de la RD Congo où ils ont été accusés d’avoir commis des atrocités contre des ressortissants congolais, en particulier dans la partie orientale du pays.

Donnea a souligné que la Brigade d’intervention de l’ONU en RDC, ne doit pas être sélective quant au groupes armé, il doit cibler, mais tous les insurgés, y compris les FDLR. Mais il a souligné que l’utilisation de la force militaire n’est pas la solution la plus appropriée pour la crise en RDC.

Il a dit que le gouvernement de la RDC a un rôle très important à jouer dans la pacification de leur pays, notamment l’est, qui est resté un socle de conflit armé depuis près de deux décennies maintenant.

TNT