Les Investisseurs dans les mines rwandaises se plaignent d’une certaine mauvaise publicité qui court selon laquelle leur production durement acquise n’est que le fruit de la contrebande des minerais congolais. Ceci a pour conséquence la dépréciation des prix sur le marché international.

Cette mauvaise publicité a affecté les minerais rwandais exportés sur le marché européen et américain où ils ont été frappés d’embargo en fin de l’an 2013. Les prix offerts en Asie ont été également bas.

Cette perte enregistrée a été due au fait qu’au cours de cette année là une rencontre au sommet des Etats membres de l’ICGLR (Conférence Internationale sur la Sécurité en Afrique des Grands Lacs) a décidé que l’insécurité persistante dans l’est de la RDC est due au commerce des pierres précieuses coltan, cassitérite, Wolfram extraites dans les mines de cet Est rdcongolais.

La rencontre avait recommandé l’application d’une loi américaine sur la traçabilité des minerais extraits dans les pays des Grands Lacs africains, laquelle loi devait s’appliquer sur tous les pays voisins de la RDC où pouvaient transiter les minerais de contrebande dits ’Minerais de sang’..

Pourtant les investisseurs miniers rwandais sont confiants qu’ils viennent de franchir une étape importante dans la productivité de leur secteur. Ils balaient d’un coup de vent la propagande mensongère selon laquelle le Rwanda ne regorge pas d’assez de pierres précieuses, qu’il ne fait que piller la RDC.

"Vous êtes venus sur le terrain pour constater vous-mêmes le rythme de production de pierres précieuses dans nos mines. Observez les galeries que nous sommes entrain d’échafauder pour une production grande, sûre et aisée. Nous ne prenons pas les pierres congolaises comme il se dit souvent. Nous avons les nôtres et en grande quantité. Attendez-vous à une production accrue dans les jours à venir", a confié aux journalistes Simon Sindambiwe, un prospecteur minier dans une concession de Minazi en district Gakenke qui a indiqué aux journalistes qu’un allemand, inspecteur des mines pourle compte de ces ONGs internationales est venu dans sa mine pour constater et évaluer la production minière dans sa concession. Mal lui a pris de faire un rapport sousestimant la quantité produite alors que sur le terrain il avait apprécié la grande productivité de sa mine.

"Ce rapport m’a fait mal car il a eu un impact sur la production minière rwandaise exportable, y compris la mienne car pour le moment je produis 600 Kg de cassitérite par jour", a-t-il indiqué.

Le secteur minier rwandais assailli par plus de 400 compagnies est parfaitement prospère. C’est ce que déclare Mme Nyiranzirorera Immaculée qui a une concession de 400 Ha dans la cellule Mbogo du Secteur Rushashi qui promet de doubler la production au cas où elle pourra dénicher un marché à l’étranger.

MINIRENA (Ministère des Ressources Naturelles) déclare qu’il fait tout pour se conformer à la loi américaine de la traçabilité des minerais en mettant des Tags sur les pierres précieuses partout sur le territoire rwandais où elles sont produites.