Une certaine opinion populaire est d’avis que plus les districts haussent s taxes sur des produits locaux, plus les citoyens s’appauvrissent et la vie devient de plus en plus chère. Cette opinion avance que cette taxation effrénée est due en grande partie par le fait que les Maires de districts sont en compétition pour avoir signé des contrats de performance où il est souligné le niveau de rentrées des recettes de districts. Cette opinion croit que d’autres obligations financières dont les contributions exigées pour la sécurité, l’hygiène publique et évacuation des déchets des résidences.

Se confiant à l’hebdomadaire The East African, un certain Jean Damascène Nzambaza trouve que "Les districts font tout pour collecter le plus de recettes possibles surtout en fixant des amendes pour des infractions qui ne valent pas la peine. En plus, il y a des taxes qui sont levées sur tout ce qui est commercialisé, ce qui impact sur la hausse générale des prix".

Un habitant de Shyorongi, village sur la Route Kigali-Musanze-Gisenyi, où on exploite une carrière de moellons, s’étonne de voir un camion transportant ledit moellon qui coûtait 41.000 Frw (environ 50$) l’an passé est passé à 53.000 francs (plus de 60$) cette année. Cet habitant se révolte contre une si grande hausse qui décourage les gens n’ayant pas assez de moyens et pourtant soucieux de construire leurs habitations en matériaux durables.

La culture de la taxe et des sociologues du travail
Cette culture de la taxe et de l’impôt systématique prendra assez de temps pour s’incruster dans l’imaginaire des citoyens rwandais. Ils sont invités à travailler d’arrache pied et de s’acquitter des taxes en retour. La taxation tombe-t-elle durement sur eux quand ils n’adoptent pas encore de stratégies de travail suffisamment productif ?

Si les districts, dans leur rage de collecter le plus d’impôts possible ; entre 200 et 300 millions de francs le trimestre afin de réaliser des recettes oscillant entre 800 millions et deux millards de francs, veulent atteindre aisément leurs objectifs, il leur faudra développer une cellule d’étude et de recherche en matière de sociologie du travail.

Ils pourront alors sensibiliser les citoyens à travailler pour leur compte plus de 8 heures par jours et choisir des produits qui sont plus compétitifs sur le marché.

Avec Ubukungu.rw