Après la dispersion par gaz lacrymogène de la manifestation des femmes de l’UFB issues du parti UPRONA ce samedi 8 mars pour fêter leur 47eme anniversaire ainsi que la Journée Internationale de la femme. Ces femmes se sont rencontrées pour partager un verre et ont profité de l’occasion pour demander la libération des jeunes de la JRR arrêtés en cette journée.

Les informations recueillies par votre Journal en Ligne IGIHE au près des membres du parti UPRONA indiquent que les six membres de ce parti qui ont été arrêtés ce samedi et conduit au BSR, ont été libérés dans la matinée de ce lundi 10 mars, indique, Maitre Patrick Nitegeka, qui à la tête de la Jeunesse Révolutionnaire Rwagasore (JRR) de l’UPRONA.

Dans les mots de circonstance tenus par différents membres du parti UPRONA entre autre la Présidente des femmes de l’UFB, la première parlementaire burundaise, Bernadette Bankumuhari, toutes sont revenues sur le comportement brutal des policiers avec l’usage des gaz lacrymogènes et ne comprennent pas le pourquoi du refus de la manifestation de leur 47eme anniversaire .

Dans son discours, le Président du parti UPRONA non reconnu par le pouvoir en place, l’Honorable Charles Nditije a fait savoir que se voir refuser le droit de manifester à l’occasion du 47eme anniversaire d’existence des femmes UFB de l’UPRONA cache des traits politique où les policiers reçoivent des ordres de disperser les gens qui font une manifestation pacifique.

L’Honorable Charles Nditije a également demandé la libération des jeunes de son parti car, selon lui, ils n’ont rien fait de brutal. Il a félicité les femmes de l’UFB d’avoir garder leur sang froid en clôturant en beauté leur journée en se partageant un verre.

A la question concernant la crise au sein du parti UPRONA, ce parlementaire répond qu’il y a plus de problèmes au sein de ce parti car tous les partis qui étaient divisés sont maintenant unis mis à part quelque membres de ce parti qui ont été rayés de la liste des’’Badasigana’’ et d’autres qui ont été suspendus pour une durée de six mois.
Ceux qui sont utilisés pour diviser le parti de Rwagasore peuvent arrêter sans perdre leur temps car il y a personne pour les soutenir, indique Charles Nditije.