Livre : Guerre des Infiltrés 95-96, Ndabaramiye se voit couper ses bras et pardonne

Redigé par IGIHE
Le 20 octobre 2014 à 04:25

Frederick Ndabaramiye, est un Rwandais qui a eu le malheur de croiser les chemins des infiltrés qui, dans les années 1995-1997 pillulaient dans la région de l’Ouest du Rwanda. Ces infiltrés avaient l’habitude de couper la chaussée Gisenyi-Ruhengeri-Kigali et après avoir forcé les passagers à sortir de leurs véhicules, ils leur demandaient de se dissocier, Hutus et Tutsis afin de massacrer les Tutsis. Lui, Frédéric en collaboration avec l’américain Amy Parker, dans son livre "Frederick : A Story of (...)

Frederick Ndabaramiye, est un Rwandais qui a eu le malheur de croiser les chemins des infiltrés qui, dans les années 1995-1997 pillulaient dans la région de l’Ouest du Rwanda. Ces infiltrés avaient l’habitude de couper la chaussée Gisenyi-Ruhengeri-Kigali et après avoir forcé les passagers à sortir de leurs véhicules, ils leur demandaient de se dissocier, Hutus et Tutsis afin de massacrer les Tutsis. Lui, Frédéric en collaboration avec l’américain Amy Parker, dans son livre "Frederick : A Story of Boundless Hope" (Une histoire d’espoir sans frontière) donne un témoignage montrant qu’il a refusé d’obtempérer à cet ordre des tueurs qui l’ont puni en lui coupant ses deux bras.

Son témoignage vécu apprécié de beaucoup de gens a été publié en Septembre dernier. c’est une autobiographie qui raconte comment l’auteur, dans sa quinzième année subit des douleurs atroces au point de se voir couper les deuxx bras pour ne pas s’être prêté au jeu criminel des infiltrés qui, entrant clandestinement au Rwanda venant du Zaire voisin, semaient la terreur en tuant les tutsis qu’ils faisaient débarquer de leurs véhicules.

Il est dit dans son livre que cet incident malheureux lui est survenu alors qu’il voyageait vers Gisenyi où il allait rendre visite à sa tante.

Il raconte dans son livre que, peu après le génocide des Tutsi de 1994, alors que les forces génocidaires réfugiées dans l’Ex-Zaire, juste à la frontière du Rwanda, elles s’infiltraient dans le pays pour jeter le désarroi, qu’un groupe de ces infiltrés a subitement arrêté le véhicule de 18 passagers dans lequel il voyageait pour l’obliger à tuer les Tutsi qui faisaient le même voyage. Dans son refus, raconte le livre, les infiltrés lui ont coupé ses deux bras.

"Ils n’ont pas su que la corde qu’ils avait attaché les moignons ont servi à arrêter la saignée jusqu’à ce que les secours arrivent", lit-on dans le livre qui raconte que, par la suite, il a été reçu dans un orphelinat après être sorti de l’hôpital.
Le livre est un témoignage émouvant montrant que le manchot en tandem avec un ancien enseignant Zacharie qui lui aussi avait perdu ses parents durant le génocide, ont fait un dépassement moral de leur souffrance pour pouvoir pardonner leurs bourreaux.

"Moi et Zacharie avons fondé une association "Ubumwe Community Center" dans la ville de Gisenyi. Nous avons reçu des soutiens de divers partenaires américains dont Columbus Zoo, Partners in Conservation, Jessie’s Place...", raconte-t-il.

Ndabaramiye raconte comment un beau jour, il rencontre à Gisenyi le criminel qui lui a coupé les deux bras et comment, au vu du balbutiement du criminel qui tentait de s’expliquer, Ndabaramiye lui lance : "Je t’ai déjà pardonné dans mon coeur". Quel acte de courage surhumain !

Actuellement, Ndabaramiye a subi une chirurgie plastique du Centre hospitalier de l’Université du Mississipi, qu’il est muni de membres postiches, une opération chirurgicale réussie par le Dr George Robertson.


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