Il y a peu le gouvernement rwandais avait déclaré qu’il allait consulter ses partenaires afin de relocaliser les réfugiés Barundi dans un pays tiers afin de ramener un climat de confiance entre le Rwanda et le Burundi. Ce dernier pays et une partie de la Communauté internationale accusaient le Rwanda de recrutement et d’entraînement militaire des réfugiés Barundi pour attaquer leur pays d’origine.

La déclaration rwandaise a inquiété le HCR qui trouve qu’un pas dans la stabilisation des réfugiés burundais qui vient d’être franchi est si intéressant que tout autre mouvement de relocalisation vers d’autres pays amènerait une autre instabilité pour eux.

« Nous n’avons pas dit que nous allions chasser les réfugiés burundais. Nous savons et devons nous conformer aux conventions internationales de Genève en matière de réfugiés. Les Barundi, ce sont nos frères et sœurs. Ils sont sur le sol rwandais et nous sommes garants de leur sécurité. Ce séjour des réfugiés Barundi sur le sol rwandais est de plus en plus politisé. Et cela nous freine dans notre contribution nécessaire à leur séjour », a dit Mushikiwabo.

Le Rwanda en collaboration avec ses partenaires est entrain d’étudier la question pour qu’il puisse y avoir un pays qui pourra accueillir les Barundi réfugiés au Rwanda.

“Nous nous engageons à la collaboration avec de nombreux autres pays dont les USA, la France, les pays Africains. J’ai espoir qu’une solution meilleure sera trouvée dans les meilleurs délais. Cela se fera en même temps que nous collaborerons avec les autres à la recherche de solution durable au problème burundais », a-t-elle ajouté dans un effort de clarification de la déclaration émise de délocalisation de plus de 75.000 refugiés Barundi domiciliés sur le territoire rwandais.