Un sourire aux lèvres, Manwangari Jean-Baptiste se dit étonné d’entendre qu’il y a des gens qui l’auraient accusé d’avoir rejoint le camp de Madame Concilie Nibigira et aurait publié une photo de lui en compagnie d’autres membres de l’UPRONA pro-concilie.

Dans une interview accordée à votre Journal IGIHE, Manwangari Jean Baptiste nous relate les faits, jusqu’à son arrivée à ‘’Ku Mugumya’’, la permanence du Parti UPRONA, parti dit de Rwagasore. Manwangari a fait savoir qu’il serait passé à ‘’Ku Mugumya’’ après sa visite aux membres de l’UPRONA qui étaient détenus au Bureau Spécial de Renseignement (BSR) et s’est rendu à la permanence du parti pour voir ceux qui avaient pris part aux Etats Généraux organisés ce dimanche 27 juillet 2014 par Madame Concilie Nibigira, présidente du parti UPRONA reconnue par le Ministre de l’Intérieur. Rappelons que la police avait interdit l’accès de ‘’Ku Mugumya’’ aux "Badasigana", aile de Charles Nditije.

A son arrivée sur les lieux, continue Manwangari Jean Baptiste, il a pu reconnaitre certaines personnes. Il cite Gashatsi Abel, Gaston Sindimwo, le Ministre de la communication, Tharcisse Nkezabahizi ainsi que Madame Concilie Nibigira qui est arrivée en ce moment.
Manwangari Jean Baptiste affirme qu’il s’est entretenu avec le Ministre Nkezabahizi et Gaston Sindimwo comme le montre la photographie. Ils ont échangé sur l’organisation des Etats Généraux, il leur a indiqué que ces Etats Généraux n’ont pas été financés par le peu de moyen dont dispose le camp de Madame Concilie Nibigira, qu’ils ont peut-être eu un financement d’autres personnes, entre autre le parti au pouvoir.
Pour rappel, les membres de l’UPRONA pro-Nditije auraient accusé le parti CNDD-FDD d’être de mèche avec l’aile de Madame Concilie Nibigira en vue disloquer le parti dit de Rwagasore.

Jean Baptiste Manwangari a fait savoir que parmi les membres de l’UPRONA dirigé par l’Honorable Charles Nditije, lui ne peut et ne pourra jamais s’allier au camp de Madame Concilie Nibigira pour enterrer le parti UPRONA. Mais que celui qui aurait pris la photo, l’aurait publié dans l’optique de salir son image.