Pas de week-end, pas de jours fériés. Maçons et leurs aides, soudeurs, plombiers, charpentiers, conducteurs de bulldozers et de Caterpillar, tous sont à l’œuvre de lundi à dimanche à partir de 6h30’ du matin. Leurs salaires dépendent des conditions de travail dans chaque métier. Dans les coulisses, nous apprenons qu’ils seraient généreusement rémunérés.

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils acceptent de suer eau et sang, sacrifient leurs moments de détente, pour que ce marché soit fonctionnel dans le délai d’exécution convenu. Les autorités municipales en l’occurrence, le Maire de la ville et le directeur général des Services Techniques Municipaux (SETEMU) en sigle s’y présentent tous les matins à 7h30’ pour revenir vers la fin de la journée.

Cette construction-marathon et cette présence quasi permanente des autorités ci-haut citées, explique la volonté du gouvernement burundais de voir les victimes de l’incendie de l’ex marché central de Bujumbura reprendre leurs activités le plus tôt possible. Lors de la distribution des stands, les sinistrés seront les premiers servis, selon une source autorisée contactée.

Contrairement aux rumeurs qui ont circulé un certain moment tendant à décourager les victimes les moins nanties comme quoi les places sont très limitées. Ce qui signifie que la priorité appartient aux riches.

La même source tranquillise et ajoute que même quelques nouveaux marchands remplissant les conditions requises seront les bienvenus. Quant à la question de savoir quand sera inauguré ce marché, la réponse reste toujours : « d’ici peu.. ».

Jean Ikoraneza