Marche-protestation contre l’acquittement par le TPIR de Mugenzi et Mugiraneza

Redigé par IGIHE
Le 12 février 2013 à 10:22

Cette marche-manifestation a été organisée par le collectif d’associations de défense des droits des rescapés du génocide tutsi de 1994. C’est une réaction contre la récente décision du juge Thomas Meron du TPIR-Arusha d’acquitter en appel les anciens ministres du Gouvernement intérimaire dit des Batabazi d’avril à juin 1994. Il s’agit de Justin Mugenzi (Industries et Commerce) et Prosper Mugiraneza (Education).
« C’est scandaleux de voir le TPIR s’être avéré incapable de justice équitable pour les (...)

Cette marche-manifestation a été organisée par le collectif d’associations de défense des droits des rescapés du génocide tutsi de 1994. C’est une réaction contre la récente décision du juge Thomas Meron du TPIR-Arusha d’acquitter en appel les anciens ministres du Gouvernement intérimaire dit des Batabazi d’avril à juin 1994. Il s’agit de Justin Mugenzi (Industries et Commerce) et Prosper Mugiraneza (Education).

« C’est scandaleux de voir le TPIR s’être avéré incapable de justice équitable pour les rescapés du génocide, qu’au contraire, ses arrêts rendus servent la cause des négationnistes dudit génocide. ça c’est un dénigrement ! Nous conseillons les juges du TPIR de se ressaisir. Nous protestons contre la décision du Tribunal d’innocenter Justin Mugenzi et de Prosper Mugiraneza. Les juges avaient pourtant toutes les évidences de leurs crimes de génocide commis contre les Tutsi de 1994 », a déclaré Jean Pierre Dusingizemungu

D’après ce Secrétaire Général d’IBUKA, le TPIR Arusha consomme plus de 250 millions de dollars par an et pourtant il est incapable de rendre en bonne et due forme des procès, que ses prestations sont malheureuses car il n’a pas pu rendre une juste justice à Zigiranyirazo Protais, Nsengimana Hormisdas, Bagambiki Emmanuel, Ignace Bagirishema, Andre Ntagerura, Gratien Kabirigi qu’il a injustement acquittés. Toutes ces irrégularités dans les arrêts du TPIR ont été exposées au cours d’une marche manifestation organisée en novembre 2009.

Pourtant le TPIR a décidé de faire la sourde oreille, a-t-il ajouté s’adressant à une foule de manifestant qui avaient emprunté le trajet Grand Rond Point de Kimihurura en longeant le Boulevard menant à Remera pour s’arrêter devant le siège du TPIR de Remera.


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