Mauritanie : deuxième jour du procès de 13 militants anti-esclavagistes

Redigé par IGIHE
Le 9 août 2016 à 02:11

Quelques heures seulement après la reprise lundi du procès de 13 militants anti-esclavagistes accusés notamment d’usage de la violence, le tribunal de Nouakchott a renvoyé l’instruction de l’affaire à mardi, sans se prononcer sur les questions de procédures soumises par la défense.
Après deux heures de débat, les juges ont décidé d’examiner les exceptions soulevées par la défense plus tard, au cours de l’instruction proprement dite du dossier. En conséquence, « l’audience de mardi devrait être marquée par (...)

Quelques heures seulement après la reprise lundi du procès de 13 militants anti-esclavagistes accusés notamment d’usage de la violence, le tribunal de Nouakchott a renvoyé l’instruction de l’affaire à mardi, sans se prononcer sur les questions de procédures soumises par la défense.

Après deux heures de débat, les juges ont décidé d’examiner les exceptions soulevées par la défense plus tard, au cours de l’instruction proprement dite du dossier. En conséquence, « l’audience de mardi devrait être marquée par l’audition des prévenus, le réquisitoire du procureur et les réponses de la défense », a indiqué, le 9 août, un des avocats des accusés.

Les militants anti-esclavagistes – qui ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés – sont poursuivis pour rébellion, usage de la violence, attaque contre les pouvoirs publics, attroupement armé et appartenance à une organisation non reconnue, selon plusieurs ONG qui les défendent et réclament leur libération. D’après les mêmes ONG, ils encourent une amende et jusqu’à deux ans d’emprisonnement.

Vices de formes et d’erreurs de procédures

À l’ouverture du procès, la défense avait notamment nié le flagrant délit pour lequel sont jugés leurs accusés, estimant qu’ils ont été arrêtés chez eux ou sur leurs lieux de travail et non durant les émeutes.

Lundi, les avocats des anti-esclavagistes avaient globalement avancé des preuves, selon eux, de vices de formes et d’erreurs de procédures suffisantes pour justifier la remise en liberté des prévenus.

JEUNEAFRIQUE


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