Le Ministère de la Fonction Publique est entrain de mettre sur pied un système de recrutement électronique dit e-recruitment.

C’est ce qu’a indiqué la ministre de la Fonction Publique alors qu’elle était invité par la Commission Affaires Sociales de la Chambre des Députés ce 31 mars 2015.

Les députés ont posé beaucoup de questions à la ministre. Entre autre il a été question d’escroquerie et de corruption dans le système de recrutement des agents de la Fonction Publique.

"Nous avons mis sur pied un système électronique où les candidats vont remplir leurs CV y compris les documents requis sur une ligne électronique e-recruitment. Le système va devoir lui seul accepter ou rejeter sa candidature avant d’être admis au test de sélection", a confié la Ministre Judith Uwizeye rassurant que beaucoup de mauvaises pratiques qui entouraient les préliminaires à la passation des tests de selection des candidats-agents de la Fonction Publique vont être sérieusement réduites par ce nouveau système.

Pourtant ce n’est pas là où la question s’achoppe. Qu’en est-il de l’étape de l’interview que le candidat doit subir devant un jury ? Quelles sont les dispositions des membres du jury face à tel ou tel autre candidat ?

Ici la Commission ne s’y est pas du tout penchée. Pour elle c’est uniquement la forme, les étapes préliminaires au test, le ’shortlisting’, la sélection des candidats à un poste donné.

Ils ont recommandé à la Fonction Publique de bien préciser les conditions requises dans le cahiers des charges. Ainsi, si tel poste requiert un économiste, qu’il ne soit plus question de "et autres filières connexes" (other related fields).

Il est prévu que ce e-recruitment va être opérationnel à partir du 1er juillet 2015 avec l’ouverture de l’année fiscale 2015-2016.