Le Maroc et l’Iran se retrouvent face à face vendredi 15 juin au stade de Saint-Pétersbourg pour leur premier match du Mondial et de leur histoire. Une rencontre qui oppose les deux outsiders du groupe B où figurent les poids lourds espagnol et portugais.
« Le premier match est toujours particulier, mais celui-là encore plus. Pour les deux équipes, la victoire est presque obligatoire ». En quelques mots, Carlos Queiroz, le sélectionneur de l’Iran a tout dit. Dans un groupe où il faudra élever son niveau face au Portugal et à l’Espagne, les Iraniens et les Marocains, deux outsiders, savent que les trois premiers points valent de l’or.
Si sur le plan diplomatique les deux Etats sont en froid (l’Iran s’est abstenu jeudi lors du vote du congrès de la Fifa qui appelait à choisir entre le Maroc et le trio USA-Mexique-Canada), sur la pelouse, chacun devrait penser football et rien d’autre.
« Nous sommes ici pour célébrer nos sacrifices faits depuis quatre années »
« Le Maroc est une grande équipe avec de grands joueurs et un super entraîneur », loue Carlos Queiroz. Et d’ajouter : « On joue toujours avec la pression en essayant d’y résister. Nous sommes ici pour célébrer nos sacrifices faits depuis quatre années. Nous reconnaissons volontiers que les trois autres équipes sont favorites pour aller au deuxième tour. Mais nous ne tolérons pas que certains disent que l’on ne peut pas gagner. »
Après une préparation amputée de deux matches amicaux annulés au dernier moment, contre la Grèce puis le Kosovo, la Team Melli se doit de rester optimiste. Il faut dire que l’équipe s’est montrée très solide en qualifications, restant invaincue lors de tous ses matches officiels depuis le Mondial 2014. Bilan : 22 matches sans défaite, et la satisfaction d’avoir été la première équipe à décrocher son billet pour la Russie.
Il y a quatre ans, l’Iran avait quitté le Brésil à la dernière place de son groupe après deux défaites et un nul. Le style offensif de l’équipe ne les avait pas sauvés. « Nous avons des joueurs jeunes qui ont des qualités au milieu de terrain et en attaque », fait valoir aujourd’hui Carlos Queiroz, en se référant certainement à Alireza Jahanbakhsh, devenu le premier Iranien à terminer meilleur buteur d’un championnat européen, avec 21 buts cette saison pour l’AZ Alkmaar aux Pays-Bas. « Nous allons attaquer pour marquer des buts face à une équipe très forte. Mais si nous devons défendre 90 minutes, nous le ferons », assure Queiroz.
Le Maroc 20 ans après...
Du côté du Maroc, la tendance semble être à la confiance. « C’est un honneur pour nous d’être à cette Coupe du monde. Nous allons la vivre comme une fête et le plus intensément possible », confie le sélectionneur Hervé Renard. Pour lui qui a commencé sa carrière de technicien en quatrième division française il y a 20 ans, le moment est « extraordinaire ». « C’est une fête, et elle sera belle si nous atteignons nos objectifs », lâche-t-il. Comme en 1986 à Mexico, le Maroc espère passer le premier tour.
Après 20 ans d’attente, le Maroc veut savourer avec une première victoire dans son groupe. « On a la chance d’y être. On est conscients de nos qualités. On est tranquilles, car on a travaillé. L’équipe a beaucoup évolué depuis l’arrivée d’Hervé Renard », ajoute le capitaine Mehdi Benatia. Les Lions de l’Atlas pourront notamment compter sur l’attaquant Hakim Ziyech, encensé par son sélectionneur en conférence de presse d’avant-match : « Hakim est important pour nous. Il est plein de talent et a une vision du jeu incroyable. »
avec rfi.fr
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