Ngozi : Les rues pavées font le malheur des cultivateurs

Redigé par Arsène Mirango
Le 2 août 2013 à 02:03

Il y a environ deux ans que le centre urbain de Ngozi s’est doté des rues pavées. Le bonheur des uns a fait le malheur des autres. Les eaux des pluies qui tombent à ce centre se collectent au niveau des canaux d’évacuation et se déversent au fond des vallées, inondant ainsi les champs agricoles cultivés dans ces vallées.
Les cultivateurs s’indignent que ces eaux de pluies rendent difficile voire impossible l’exploitation de ces vallées, surtout dans la période des pluies. Les agriculteurs regrettent (...)

Il y a environ deux ans que le centre urbain de Ngozi s’est doté des rues pavées. Le bonheur des uns a fait le malheur des autres. Les eaux des pluies qui tombent à ce centre se collectent au niveau des canaux d’évacuation et se déversent au fond des vallées, inondant ainsi les champs agricoles cultivés dans ces vallées.

Les cultivateurs s’indignent que ces eaux de pluies rendent difficile voire impossible l’exploitation de ces vallées, surtout dans la période des pluies. Les agriculteurs regrettent que quelques fois, ils sont obligés d’attendre la saison sèche pour pouvoir exploiter ces vallées , lesquelles vallées étaient au départ largement cultivées toute l’année.
Constituant le grenier des familles, ces marais produisaient surtout les pommes de terre, les aubergines et les légumes. Ainsi, ces familles indiquent qu’elles ne sont plus à mesure de se procurer de ces produits au marché du fait que leurs prix sont au-delà de leurs moyens.

Toute fois, les habitants de ce centre reconnaissent qu’il n’y a pas eu d’études à la veille des travaux pour éviter ce cas.


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