Nigeria : des milices civiles prennent les armes contre Boko Haram

Redigé par IGIHE
Le 30 juillet 2013 à 10:54

"Nous avons nettoyé la ville de ces vampires de Boko Haram !", affirme Abubakar Mallam, chef de la Force civile conjointe, une milice d’autodéfense qui a pris les armes contre le groupe islamiste à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.
Armés de machettes, de haches, de matraques, d’arcs et de flèches, ses miliciens patrouillent dans les rues poussiéreuses, écrasées par la chaleur du désert.
Une machette tachée de rouge sang à la main, un homme de 24 ans tient un barrage dans cette ville, berceau de (...)

"Nous avons nettoyé la ville de ces vampires de Boko Haram !", affirme Abubakar Mallam, chef de la Force civile conjointe, une milice d’autodéfense qui a pris les armes contre le groupe islamiste à Maiduguri, dans le nord-est du Nigeria.

Armés de machettes, de haches, de matraques, d’arcs et de flèches, ses miliciens patrouillent dans les rues poussiéreuses, écrasées par la chaleur du désert.

Une machette tachée de rouge sang à la main, un homme de 24 ans tient un barrage dans cette ville, berceau de Boko Haram, devenue l’une des plus dangereuses du Nigeria.

Des groupes d’autodéfense se sont formés à Maiduguri avec la bénédiction des militaires nigérians.

Livrée à elle-même, sommairement armée, sans entraînement, la Force Civile Conjointe a récemment fait son apparition dans la capitale de l’Etat de Borno, déjà prise en tenaille entre l’armée et les islamistes.

Dans le combat de l’Etat nigérian contre Boko Haram, qui ambitionne de créer un Etat islamique dans le nord du Nigeria, les combattants de la Force Civile Conjointe font prévaloir leur expertise du groupe islamiste et de ses insurgés.

"Nous les connaissons. Ils vivent parmi nous", déclare à l’AFP Dauda Bukar, un milicien du district d’Umarari.

Les miliciens revendiquent des raids sur les maisons de membres présumés de Boko Haram, des arrestations d’insurgés et leur remise aux forces de sécurité.

Ils affirment également procéder à des exécutions sommaires. Il n’a pas été possible à l’AFP de vérifier l’étendue de leurs activités.

D’après les leaders de la Force Civile Conjointe, la principale milice de Maiduguri, la genèse de leur groupe remonte à l’attaque sanglante du 11 juin par des membres présumés de Boko Haram contre le quartier de Hausari.

Jeuneafrique


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