Nigeria : « Enlevée par Boko Haram », un voyage au bout de l’enfer.

Redigé par IGIHE
Le 18 février 2016 à 11:43

Elle a adoré Paris, ses grands monuments, la balade sur la Seine en Bateau-Mouche, la tour Montparnasse… Assiatou (le prénom a été changé) n’est pourtant pas une touriste comme les autres. Cette jeune Nigériane de 15 ans a séjourné en France fin janvier pour la présentation de son livre-témoignage Enlevée par Boko Haram, coécrit avec la journaliste franco-algérienne Mina Kaci et publié chez Michel Lafon. Un ouvrage-choc dans lequel elle raconte ses quarante-cinq jours passés aux mains des terroristes de la (...)

Elle a adoré Paris, ses grands monuments, la balade sur la Seine en Bateau-Mouche, la tour Montparnasse… Assiatou (le prénom a été changé) n’est pourtant pas une touriste comme les autres. Cette jeune Nigériane de 15 ans a séjourné en France fin janvier pour la présentation de son livre-témoignage Enlevée par Boko Haram, coécrit avec la journaliste franco-algérienne Mina Kaci et publié chez Michel Lafon. Un ouvrage-choc dans lequel elle raconte ses quarante-cinq jours passés aux mains des terroristes de la secte islamiste. Quarante-cinq jours de séquestration et de viols sous la menace d’une kalachnikov. Quarante-cinq jours au cours desquels on lui a volé sa dignité, dénié toute humanité. Les exactions rapportées sont connues, mais les entendre relatées par l’une des victimes leur donne une tout autre épaisseur.

La vie d’Assiatou bascule un jour de novembre 2014, quand Boko Haram s’empare de sa ville, Damasak, dans le nord-est du Nigeria. Assiatou raconte l’irruption des soldats dans son école, le brouhaha qui emplit la salle. La bousculade, les cris, les lamentations… Puis le chacun-pour-soi pour tenter de fuir l’abomination. La jeune fille décrit aussi la panique dans la rue, les parents aussi désemparés que les enfants. Son propre père partira sans sa famille, en s’excusant.

Avec africatime.com


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