L’opération "Hydre" a pour but "de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence", a annoncé, jeudi, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises. Les forces maliennes et la Minusma y participent également.

"Nous avons engagé, avec l’armée malienne et la Minusma (Force de l’ONU au Mali), une opération de grande ampleur au nord et au sud de la boucle du Niger", a déclaré, jeudi 24 octobre, le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l’état-major des armées françaises.
"Plusieurs centaines" de soldats français sont engagés, de l’ordre d’un "bataillon", a déclaré le colonel Jaron, sans préciser le nombre total de militaires impliqués.
Cette opération, baptisée "Hydre", a pour objectif "de faire pression sur les mouvements terroristes éventuels pour éviter leur résurgence (...) Cela fait partie de ces opérations qui sont régulièrement menées (...) pour participer à la stabilité du pays", a ajouté le colonel Jaron, en assurant qu’il ne s’agissait pas d’une réponse aux attaques menées récemment par des éléments jihadistes.
"Frapper les esprits"
Mercredi, un attentat soigneusement planifié a tué au moins deux soldats tchadiens du contingent de la Minusma à Tessalit, dans le nord-est. Interrogé sur ces attaques jihadistes, le colonel Jaron a souligné que les forces françaises n’étaient pas surprises de "voir ponctuellement de tels groupuscules se mettre en œuvre" à l’approche des législatives, dont le premier tour est prévu le 24 novembre.
"À chaque fois, il s’agit d’opérations très concentrées géographiquement, qui ne s’inscrivent pas dans la durée et qui reposent sur un mode d’action de terroristes", en voulant "frapper les esprits sans avoir forcément une capacité à engager un combat dans le temps", a-t-il analysé.
Les assaillants à Tessalit voulaient aussi "frapper les esprits" et non pas "conquérir la ville", a ajouté le colonel Jaron, en saluant la réactivité du bataillon tchadien, qui "a très rapidement repris l’initiative".
"Nous savons que la totalité des groupes terroristes présents (...) au Mali n’ont pas été éliminés. Et par moments, ils peuvent resurgir alors que nous allons vers les élections législatives", a-t-il poursuivi.
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