Le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur et sécurité se dit satisfait de la collaboration qui existe entre la population et la police, l’armée et les casques bleus de la Monusco. A l’issue de sa visite vendredi 26 décembre, il a insisté sur cette entente « sans laquelle une guerre ne pourra être gagnée ».

Evariste Boshab, président de l’Assemblée nationale.

« Le constat que nous avons fait est heureux : il y a donc une grande collaboration entre la population et toutes les forces chargées d’assurer sa sécurité. C’est ce qui nous a paru très positif », a affirmé Evariste Boshab.

Selon lui, cette collaboration a été brisée suite « à l’intoxication de la population » par des personnes mal intentionnées.

« L’intoxication a prévalu il y a quelques temps. S’il n’y a pas collaboration de la population, on ne peut gagner aucune guerre. Cette intoxication a été dissipée grâce à la collaboration de la société civile et des médias qui ont donné la vraie information sur cette question », a déclaré le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur.

Evariste Boshab était à en mission de travail à Beni-ville dans le territoire qui porte le même nom depuis mercredi. Avant de s’envoler pour Kinshasa, il est passé à Goma.

« Nous sommes allés affirmer notre compassion vis-à-vis de cette population et pour dire que leur sécurité ainsi que leurs biens est la préoccupation du gouvernement », a-t-il ajouté.

Le vice-Premier ministre Evariste Boshab était accompagné dans cette délégation du ministre d’état en charge de la décentralisation, Salomon Banamuhere, du ministre de la Défense, Aimé Ngoy Mukena, ainsi que du vice-gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutahichirwa.