‘’Notre argent, nos droits’’ est le thème choisi par l’Association Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités(PARCEM) pour conscientiser les Burundais à s’intéresser à la manière dont l’argent est utilisé par l’Etat. C’était le matin de ce 30 juillet 2013 à Bujumbura, dans une conférence de presse organisée par ladite association.

Les citoyens burundais ont un grand rôle à jouer dans le développement du pays. Ils doivent alors être impliqués dans les processus de décisions pour un développement durable.

Selon Faustin Ndikumana, Président du PARCEM, l’Etat doit rendre compte régulièrement à la population de la gestion de l’argent, pour qu’elle participe dans l’élaboration des projets de développement communautaire. Par ailleurs, il s’agit de l’argent du contribuable.

Un mur sépare les autorités et le peuple a-t-il constaté. Il lance en effet un appel à l’Etat à travailler dans la transparence, à associer le peuple dans la gestion de l’argent, vu que 70% du budget provienne des taxes et impôts, et de veiller à l’équilibre budgétaire.

S’agissant du peuple, il fait savoir que c’est le droit de tout burundais de savoir comment l’Etat gère l’argent et de s’impliquer dans tout ce qui se passe au pays pour pouvoir proposer des solutions afin que le pays puisse avancer.

‘’Notre argent, nos droits’’ doit rester dans la tête des Burundais surtout lorsqu’ils s’acquittent de l’un de leurs devoirs civiques à savoir le paiement d’impôts ainsi que les taxes, a˗t˗il conclu.