Le président Paul Kagame a promis de faire avancer le Rwanda à un autre niveau de progrès en luttant contre la pauvreté et en assurerant l’indépendance supplémentaire des citoyens.

"Il n’est pas correct de vivre de la générosité des autres. C’est humiliant. Notre lutte est d’améliorer les conditions de vie des Rwandais, de nous débarrasser de la pauvreté pour être plus indépendants », a déclaré le président au cours de la 9^eme retraite des dirigeants à Gako, du district de Bugesera.

Le président Kagame a expliqué que les dirigeants sont censés éradiquer la pauvreté et la dépendance d’autres citoyens, « la lutte contre la pauvreté commence dans l’esprit. Il est encore plus pathétique quand cette attitude est très répandue parmi la classe intellectuelle qui se ne sent pas concernée ».

« Les donateurs veulent que les africains les imitent et qu’ils restent dans la pauvreté. Les débats intéressants qui changent la vie doivent être pris en considération. Les débats sont importants, mais les débats interminables sur le développement sont inutiles. Nous savons exactement nos défis. C’est la malnutrition, l’insuffisante de l’électricité etc » a fait savoir Paul Kagame.

Le chef de l’Etat a ajouté que les rwandais ont besoin d’électricité et non des histoires et des séminaires sur l’électricité. « Ils ont besoin d’électricité maintenant, pas d’ici 30 ans », a-t-il souligné.

« Quelles leçons avez-vous encore à tirer des autres que nous n’avons pas apprises en perdant un million de personnes » ?

Le président de la république a poursuivi insistant sur le fait que la lutte contre la pauvreté est un combat réel, pas avec des armes, mais plutôt des idées et les esprits changent pour améliorer la vie. Il ne s’agit pas du nombre de séminaires, mais en utilisant nos connaissances et les ressources de manière efficace, « Je vais faire tout ce qu’il faut pour y arriver », a-t-il promis.

Faisant allusion à la dépendance de l’aide, le président Kagame a déclaré : « Nous ne devrions pas vivre au dépens des contribuables d’autres pays, mais au contraire nous devons payer nos propres impôts. Nous ne pouvons pas avoir des débats sans fin sur notre situation, c’est pourquoi l’Afrique piétine pour le moment. Nous avons besoin de résultats tangibles ».

Le président a fait savoir que la classe politique africaine est égoïste puisqu’ils divisent des gens qu’ils dirigent.