Les négociateurs restent divisés sur le programme de Téhéran a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
Mais une nouvelle réunion est prévue ce 20 novembre, ont indiqué les participants.

La chef de la diplomatie de l’Union Européenne Catherine Ashton ainsi que le ministre iranien des Affaires Etrangères, Mohammad Javad Zarif ont déclaré avoir la volonté de parvenir à un accord.

L’arrivée au pouvoir du président iranien Hassan Rohani a donné beaucoup d’espoir du fait de sa politique d’ouverture.

Hassan Rohani a, à plusieurs reprises, dit son désir de mettre rapidement fin à dix ans de tension autour de ce dossier nucléaire.

Les négociations ont buté sur notamment la demande de la France, qui souhaite un accord temporaire de 6 mois.

Autre point de désaccord, les garanties demandées sur certains volets du programme nucléaire iranien notamment le sort réservé au réacteur d’Arak, en construction. Il devrait être fonctionnel à l’été 2014.

Mais, même si aucun accord n’est encore trouvé, Israël a déjà réagi. Selon le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu un accord serait un "marché de dupes". Il a assuré qu’Israël ne se sentirait pas engagé par cet accord et assurerait seul sa défense.

Le Premier ministre britannique, David Cameron s’est entretenu au téléphone, samedi soir, pendant une avec son homologue israélien Benjamin Netanyahu à propos des négociations de Genève, ont indiqué ses services.