Nul ne peut influencer la justice burundaise, selon le porte-parole du Gouvernement

Redigé par Alida SABITEKA
Le 21 septembre 2014 à 08:16

Les propos des parlementaires européens lors de la session plénière organisée à Strasbourg reflètent l’image de l’opposition burundaise, indique le porte-parole du Gouvernement Burundais, Philippe Nzobonariba. Selon lui, l’emprisonnement du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa a déjà pris une lignée politique. Il appelle ceux qui plaident pour la libération de ce défenseur des Droits de l’homme d’attendre le verdict de la justice après le rapport médical exigé par cette dernière.
Lors d’une (...)

Les propos des parlementaires européens lors de la session plénière organisée à Strasbourg reflètent l’image de l’opposition burundaise, indique le porte-parole du Gouvernement Burundais, Philippe Nzobonariba. Selon lui, l’emprisonnement du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa a déjà pris une lignée politique. Il appelle ceux qui plaident pour la libération de ce défenseur des Droits de l’homme d’attendre le verdict de la justice après le rapport médical exigé par cette dernière.

Lors d’une session plénière des parlementaires européens ce jeudi dernier à Strasbourg, ils ont demandé la libération immédiate du Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa. Les parlementaires européens ont également demandé l’ouverture d’une enquête indépendante sur les propos tenus par Mbonimpa où il a déclaré la présence des jeunes burundais sur le sol congolais pour y effectuer des entrainements para militaires.

Pour le porte-parole du Gouvernement, Philippe Nzobonariba c’est incompréhensible que les parlementaires européens exigent à l’Etat Burundais de trouver une solution immédiate sur un dossier se trouvant déjà dans la justice. Selon lui, les propos tenus par ces parlementaires européens reflètent l’image de l’opposition burundaise et cela montre que la question de l’emprisonnement de ce défenseur des Droits de l’homme a déjà pris une autre envergure.

Le porte-parole du Gouvernement du Burundi, Philippe Nzobonariba

L’Etat burundais contre l’ouverture des enquêtes sur les propos tenus par Mbonimpa.

Dans un communiqué sorti par les parlementaires européens à la suite de la tenue de la session plénière ce jeudi dernier à Strasbourg, ont demandé l’ouverture d’une enquête indépendante pour connaitre la réalité sur les propos tenus par Mbonimpa qui annoncés la présence des jeunes burundais à Kiliba Ondes dans la République Démocratique du Congo pour y effectuer des entrainements para militaires.

Le porte-parole du Gouvernement du Burundi, Philippe Nzobonarina a fait savoir que les enquêtes ne sont pas nécessaires car le Gouvernement congolais a déjà démenti ces informations. Philippe Nzobonariba demande à tous ceux qui continuent de plaider pour la libération de ce défenseur des Droits de l’Homme d’attendre le verdict de la justice après les examens médicaux exigés par cette dernière.

Rappelons que Pierre Claver Mbonimpa, le Président de l’APRODH a été arrêté dans la nuit du 16 Mai 2014. Il accusé d’atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays. Il a été transféré à la Prison Centrale de Mpimba sur ordre du substitut du procureur en Mairie de Bujumbura, Salvator Ndayizeye connu sous le sobriquet de Nyamizi. En date du 29 Aout 2014, le Président de l’APRODH a été transféré à l’hôpital BUMEREC de Bujumbura. La défense de Mbonimpa ainsi que les organisations de société civile n’ont jamais cessé de plaider pour la libération provisoire de ce défenseur des Droits de l’homme pour des raisons de santé et de son âge avancé.


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