Obama obtient le soutien des dirigeants du Congrès sur la Syrie

Redigé par IGIHE
Le 4 septembre 2013 à 12:43

Barack Obama a fortement progressé mardi dans ses efforts pour obtenir un feu vert du Congrès à une intervention militaire américaine en Syrie, obtenant notamment le soutien du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.
Au Sénat, où le secrétaire d’Etat John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel et le général Martin Dempsey, président de l’état-major interarmes, ont été auditionnés pendant trois heures et demie, un projet de résolution autorisant l’usage de la force armée (...)

Barack Obama a fortement progressé mardi dans ses efforts pour obtenir un feu vert du Congrès à une intervention militaire américaine en Syrie, obtenant notamment le soutien du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.

Au Sénat, où le secrétaire d’Etat John Kerry, le secrétaire à la Défense Chuck Hagel et le général Martin Dempsey, président de l’état-major interarmes, ont été auditionnés pendant trois heures et demie, un projet de résolution autorisant l’usage de la force armée en Syrie mais excluant expressément l’envoi de troupes au sol a été rédigé et sera soumis aux voix mercredi en commission.

Barack Obama, qui a surpris son monde en annonçant samedi qu’il consulterait le Congrès avant de déclencher des frappes contre des objectifs syriens, a reçu dans la matinée à la Maison blanche les responsables du Congrès pour les exhorter à prendre une décision rapide.

Le président américain leur a garanti qu’il n’avait nullement l’intention d’entraîner les Etats-Unis dans une nouvelle guerre longue comme celles d’Afghanistan ou d’Irak.

Répétant sa certitude d’obtenir l’appui du Congrès, qui reprend ses travaux en séance plénière lundi prochain, il a ajouté que les Etats-Unis ne se contenteraient pas de frappes de représailles après l’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien dans les environs de Damas.

Washington dispose d’un plan plus vaste pour appuyer l’opposition à Bachar al Assad, a dit le président américain, même si la Maison blanche prend soin de souligner que l’objectif des Américains n’est pas un "changement de régime".

"Ce que nous envisageons est quelque chose de limité. C’est quelque chose de proportionné. Cela affaiblira les capacités d’Assad", a dit Barack Obama. "Dans le même temps, nous avons une stratégie plus large qui va nous permettre de renforcer les moyens de l’opposition."

À la sortie de ces entretiens, les chefs de file de la majorité républicaine à la Chambre des représentants ont apporté leur soutien au président démocrate.

"Seuls les Etats-Unis ont la compétence et la capacité de stopper Assad et d’avertir les autres à travers le monde que ce genre d’attitude ne sera pas tolérée", a dit le président républicain de la Chambre, John Boehner, à la presse. "Je pense que mes collègues devraient soutenir cet appel à une action."

Le chef du groupe républicain à la Chambre a tenu un discours similaire. "J’ai l’intention de voter l’octroi au président des Etats-Unis de l’option de l’utilisation de la force militaire en Syrie", a dit Eric Cantor.

Reuters


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