Onu et UE au chevet de la "crise oubliée" en Centrafrique

Redigé par IGIHE
Le 14 juillet 2013 à 12:16

Des représentants de l’Onu et de l’Union européenne ont promis une aide aux victimes de la "crise oubliée" en République centrafricaine, où, dans certaines régions, des groupes armés pourchassent et violent les civils, quatre mois après la prise du pouvoir par les rebelles de la Seleka.
Dans la ville de Kaga-Bandoro, dans la jungle à 350 km au nord de la capitale Bangui, certains habitants ont fui les attaques constantes de bandes armées pour vivre dans les forêts et les champs des alentours, en (...)

Des représentants de l’Onu et de l’Union européenne ont promis une aide aux victimes de la "crise oubliée" en République centrafricaine, où, dans certaines régions, des groupes armés pourchassent et violent les civils, quatre mois après la prise du pouvoir par les rebelles de la Seleka.

Dans la ville de Kaga-Bandoro, dans la jungle à 350 km au nord de la capitale Bangui, certains habitants ont fui les attaques constantes de bandes armées pour vivre dans les forêts et les champs des alentours, en survivant de racines et de feuilles de manioc.

L’école, les bâtiments administratifs et les locaux de l’Onu dans cette ville de 26.000 habitants ont été mis à sac depuis que les rebelles de la Seleka se sont emparés du pouvoir à Bangui en mars, mettant fin à un semblant de contrôle des environs de la capitale par l’Etat.

"Nous tenons à attirer l’attention de la communauté internationale sur ce qui vous arrive", a déclaré vendredi à des habitants Valerie Amos, secrétaire générale adjointe des Nations unies chargées des Affaires humanitaires.

"La République centrafricaine ne restera pas une crise oubliée", a-t-elle promis.

Depuis qu’un gouvernement de transition dirigé par le chef rebelle Michel Djotodia a pris le pouvoir, ses combattants sont accusés de représailles et autres atrocités.

Les services sanitaires du pays sont au bord de l’effondrement, déclarent des ONG caritatives. Attaques et pillages restent monnaie courante. Cette semaine, MSF (Médecins sans frontières) a accusé la commmunauté internationale de fermer les yeux sur ce qui se passe dans l’ancienne colonie française.

Pascal Zoumbeti, maire de Kaga-Bandoro, a déclaré à Valerie Amos et à la commissaire européenne Kristalina Georgieva que des bandes armées avaient violé 37 habitantes, ce qui a provoqué la fuite de la population vers les profondeurs de la jungle.

Les Echos


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