La consommation des nourritures non enrichies en micronutriments (Fer, Zinc et acide folique) est l’une des causes de la malnutrition chronique au Burundi. C’est de là que le programme d’enrichissement des aliments les plus consommées s’est avéré nécessaire.

Un petit livret constitué des normes et standards à suivre dans l’enrichissement des aliments les plus consommés a été mise en place au Burundi afin d’assurer une meilleure santé, une meilleure productivité agricole et un développement économique.

Dans le but de sensibiliser particulièrement sur le cadre légal des produits fortifiés, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) en collaboration avec le World Vision et Project Healthy Children (PHC) ont organisé un atelier de sensibilisation ce lundi 2 Décembre 2013. Il s’agit d’un atelier de sensibilisation sur les normes et standards et le plan national stratégique de fortification des aliments au Burundi.
Compte tenu de sa mission, c’est le Bureau Burundais de Normalisation et Contrôle de la Qualité (BBN) en collaboration avec d’autres partenaires qui se tiendra en charge de ce livret constitué de normes nationales au Burundi.

Selon Damien Nakobedetse, responsable du BBN, ce petit livret constitué des normes et standards permettra à l’enrichissement des aliments comme la farine de maïs, farine de manioc, l’huile et le sucre a bien suivre des mesures de réglementations pour ne pas aller à l’encontre des normes recommandées afin de donner le meilleur des produits fortifiés. Parmi les aliments a fortifiés, le sucre sera enrichi en vitamine A, la farine en Fer, Zinc et en Acide Folique et l’huile enrichi en vitamine A, D, etc.

Dans son discours liminaire, Cishahayo Antoine qui a représenté le ministre du commerce, a fait savoir que le Burundi vient de se joindre à d’autres pays qui avaient déjà adopté le programme de la malnutrition chronique au travers la fortification des aliments. Dans le cadre de la Communauté Est Africaine auquel le Burundi appartient, poursuit Cishahayo, le constant est que une législation en matière de fortification n’est pas encore disponible.

Et le représentant du PAM, Bienvenu Djossa a interpellé la population à consommer davantage les aliments enrichis en micronutriment afin de limiter l’effectif de la malnutrition chronique dans le pays.

Signalons que la mise en œuvre d’un programme d’enrichissement des aliments basés sur les normes et standards avait déjà commencé dans d’autres pays mais qu’au Burundi, il sera exécuté dans les prochains six mois.