PARCEM appelle le gouvernement à la transparence budgétaire

Redigé par IGIHE
Le 30 septembre 2013 à 04:27

A L’approche du vote du budget annuel par le Parlement, prévu à ce mois d’octobre, PARCEM(Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) appelle le gouvernement à la transparence budgétaire pour éviter toutes les zones d’ombre. Dans son point de presse de ce lundi 30 septembre 2013 au siège de ladite association, Faustin Ndikumana, président de PARCEM indique qu’on ne peut pas parler d’un Etat de droit basé sur les principes de bonne gouvernance sans parler de la (...)

A L’approche du vote du budget annuel par le Parlement, prévu à ce mois d’octobre, PARCEM(Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) appelle le gouvernement à la transparence budgétaire pour éviter toutes les zones d’ombre. Dans son point de presse de ce lundi 30 septembre 2013 au siège de ladite association, Faustin Ndikumana, président de PARCEM indique qu’on ne peut pas parler d’un Etat de droit basé sur les principes de bonne gouvernance sans parler de la transparence du processus budgétaire dans la mesure où cet argent appartient aux citoyens.

Faustin Ndikumana dit avoir constaté que le Parlement n’a pas le temps à discuter sur les programmes et les priorités, ce qui favorise les malversations, d’où PARCEM s’inscrit en faux contre cette pratique. Il déplore que depuis longtemps, le processus budgétaire au Burundi n’est pas transparent.Il se dit également indigné par le fait que le gouvernement a pris l’habitude de présenter le projet de loi des finances à la dernière minute, ce qui d’après lui limite la marge de manœuvre du parlement de faire une analyse réelle et efficace pour décéler certaines zones d’ombre budgétaires. Ceci est un handicap sérieux, poursuit Faustin, dans la mesure où dans les pays en voie de développement comme le Burundi où le gouvernement est là pour tout orchestrer, le choix de l’origine des recettes budgétaires et des priorités des dépenses publiques devraient être analysés minutieusement car très importants dans la vie d’une nation. En outre, il rappelle également que le vote du budget devrait nécessiter un arbitrage participatif stimulant la compréhension et l’adhésion citoyenne dans la mesure où ces citoyens sont des contribuables.

Ainsi, PARCEM appelle à un sursaut national sur les questions de transparence du processus budgétaire. Il invite le gouvernement à évoluer vers l’approche budget programme. Selon lui, les ministres devraient défendre leurs budgets au Parlement et leurs alignements aux programmes des documents de référence nationale. Il conclut en appelant le gouvernement à impliquer davantage la société civile dans le processus budgétaire.


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité