PARCEM déplore le laxisme des autorités quant à la mise en application des exigences des bailleurs

Redigé par Floxella Karire
Le 13 septembre 2013 à 07:51

Dans le but de sensibiliser le gouvernement en vue d ‘accelerer les reformes necessaries en matiere de gouvernance par rapport à la conference sectorielle qui se tiendra au mois d ‘octobre 2013, PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) a organisé un atelier d’evaluation du pas franchi en ce qui concerne la mise en œuvre de differentes strategies de lutte contre la corruption.
"Il a ete constaté que le Burundi traine les pieds en ce qui concerne (...)

Dans le but de sensibiliser le gouvernement en vue d ‘accelerer les reformes necessaries en matiere de gouvernance par rapport à la conference sectorielle qui se tiendra au mois d ‘octobre 2013, PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) a organisé un atelier d’evaluation du pas franchi en ce qui concerne la mise en œuvre de differentes strategies de lutte contre la corruption.

"Il a ete constaté que le Burundi traine les pieds en ce qui concerne la mise en application des engagements pris lors de la conference sectorielle de Geneve et celui de Paris , ce qui limite toujours les appuis des bailleurs de fonds et enfonce le pays dans la pauvrete inédite", a lancé Faustin Ndikumana, le président de PARCEM ;

En outre, ce dernier declare que l’appui des bailleurs de fonds est limité à cause du manque de volonté manifeste de la part du gouvernement, dans la mise en application de differentes strategies de lutte contre la corruption et la bonne gouvernance .
Faustin Ndikumana denonce que les documents exigés par les bailleurs de fonds ne soient pas encore prêts à quelques jours de la conférence. Il fustige également le laxisme observé quant à la revision du cadre legal de lutte contre la corruption, l’évaluation des institutions de lutte, la lutte contre l’impunité et le recouvrement des avoirs illicitement acquis alors que le gouvernement s’était engagé à avoir tout mis en place pour cette conférence.
‘’Le president avait declaré que cette annee sera d’une vitesse de croisière pour la mise en application de ces réformes mais on constate qu’il n’ya pas de changement de comportement en la matiere alors que le Burundi a tant besoin de ressources exterieures ‘’, a martelé Faustin Ndakumana.
Le president du Parcem appelle alors le gouvernement à engager dans les plus brefs délais, des réformes concretes avant la tenue de cette conference sectorielle d’octobre .

On signalerait la présence à cet atelier de differents membres de la societe civile ,des representants des associations de lutte contre la corruption ainsi que des representants de differentes institutions de L’Etat de lutte contre la corruption.


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