PARCEM : "trois ans de tolérance zéro à la corruption:quel bilan"

Redigé par IGIHE
Le 26 août 2013 à 05:21

Trois ans après la déclaration par le président de la République de la tolérance zéro aux actes de corruption, lors de son investiture à la présidence, le 26 août 2010, Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités(PARCEM) a adressé une correspondance au chef de l’Etat pour lui faire part de ses inquiétudes quand à son application.
Dans son point de presse, Faustin Ndikumana, président et représentant légal de PARCEM indique que dans cette correspondance, il a appelé le (...)

Trois ans après la déclaration par le président de la République de la tolérance zéro aux actes de corruption, lors de son investiture à la présidence, le 26 août 2010, Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités(PARCEM) a adressé une correspondance au chef de l’Etat pour lui faire part de ses inquiétudes quand à son application.

Dans son point de presse, Faustin Ndikumana, président et représentant légal de PARCEM indique que dans cette correspondance, il a appelé le président de la République Pierre Nkurunziza à procéder à l’évaluation de la tolérance zéro surtout que la conférence sectorielle est prévue au mois d’octobre 2013 dans le cadre de la mise en application des engagements de la conférence de Genève qui s’attelera sur le thème de la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Le président de PARCEM se dit inquiet et préoccupé par la non déclaration des biens par certains responsables, l’enrichissement illicite et au blanchiment qui restent impunis parce que selon lui, « la loi existante n°1/12 du 18 avril 2006 portant prévention et répression de la corruption et des infractions connexes est ambigües à ce sujet ».
Faustin Ndikumana explique que les financements et les aides extérieurs sont à compte goûte à cause du manque de confiance des bailleurs. En outre, il ajoute que la non application de la tolérance zéro à la corruption a conduit à la banalisation du phénomène de corruption.

Ainsi, il appelle le président à agir vite en accélérant surtout la mise en place d’un cadre légal de lutte contre la corruption révisé, où les infractions liées à celle-ci soient plus réprimées.


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