Le problème alimentaire au Rwanda n’est pas lié à la quantité mais plutôt à la qualité nutritive des aliments, a déclaré le Premier Ministre Pierre Damien Habumuremyi lors d’un sommet en cours à Kigali sur la biortification.

Les pays doivent investir davantage dans les cultures riches en valeurs nutritionnelles sinon, les gens vont continuer à souffrir de maladies dues à la carence nutritive.

Ce sommet réunit des experts du monde entier qui discutent des stratégies d’amélioration de la production agricole pour combattre la faim et la malnutrition.

Les participants ont affirmé que des progrès de lutte contre la faim et la malnutrition ont été réalisés. Toutefois, les gens dépendent toujours des cultures vivrières pauvres en valeur nutritive faute d’amélioration de leur contenu en minerais.

Les statistiques présentées à ce colloque montrent que 1,5 million d’enfants meurent chaque année dans le monde à cause de la faim. Puis, 800 millions souffrent de malnutrition tandis que 33% de la population mondiale est considérée comme affamée.

Habumuremyi a assuré qu’il est nécessaire de renforcer la coopération entre les décideurs politiques et les différents partenaires, en particulier les scientifiques dans le but d’éliminer la pauvreté, la faim et la malnutrition.

" Nous avons besoin de produire de la nourriture plus riche en valeur nutritive pour parvenir à prévenir des problèmes de santé. Si nous voulons avoir un avenir, toutes les solutions possibles et les idées doivent être mises sur table et nous devons prendre une décision collective", a-t-il dit.

Habumuremyi en appelle aux mécanismes appropriés pour régler les problèmes liés à l’insécurité alimentaire. Il affirme que deux milliards de personnes dans le monde sont actuellement exposé au risque de contracter des maladies dues à la carence alimentaire.

Au Rwanda, il existe des initiatives diverses en vue de la lutte contre la malnutrition. Il s’agit notamment du programme GIRINKA One Cow Per Family (Une Vache pour chaque ménage vulnérable).