Primaire de la gauche : qui sont les potentiels candidats ?

Redigé par IGIHE
Le 25 juillet 2016 à 10:59

POLITIQUE - Le Conseil national du Parti socialiste a voté le 18 juin l’organisation d’une primaire ouverte à la gauche en vue de l’élection présidentielle 2017. François Hollande s’y présentera-t-il et quels sont ses éventuels concurrents ? "Metronews" fait le point.
La liste s’allonge, comme pour la primaire de la droite. Depuis l’annonce par le PS d’une primaire à gauche les 22 et 29 janvier 2017, les candidats potentiels ou déclarés se multiplient. Le calendrier déterminé prévoit que la date (...)

POLITIQUE - Le Conseil national du Parti socialiste a voté le 18 juin l’organisation d’une primaire ouverte à la gauche en vue de l’élection présidentielle 2017. François Hollande s’y présentera-t-il et quels sont ses éventuels concurrents ? "Metronews" fait le point.

La liste s’allonge, comme pour la primaire de la droite. Depuis l’annonce par le PS d’une primaire à gauche les 22 et 29 janvier 2017, les candidats potentiels ou déclarés se multiplient. Le calendrier déterminé prévoit que la date d’ouverture des candidatures est fixée au 1er décembre et leur clôture au 15 décembre 2016. Mardi 12 juillet, l’écologiste "réformiste" François de Rugy a officialisé à son tour sa candidature. Metronews fait le point.

EN SAVOIR+ >> Primaire PS  : le Conseil national dit oui à l’unanimité

► François Hollande, le candidat naturel  ?
"Si je ne suis pas en mesure de remporter la primaire, comment pourrais-je espérer remporter la présidentielle  ?" C’est ce qu’aurait récemment confié à des visiteurs le président de la République, rapporte l’AFP. François Hollande, élu en 2012 face à Nicolas Sarkozy, est pour certains un "candidat naturel" pour l’élection présidentielle de 2017. Mais pour l’instant, le chef de l’Etat n’a encore rien laissé transparaître d’une quelconque candidature.

► François de Rugy, le vert de la rose
François de Rugy, président du parti Ecologistes  ! et l’un des vice-présidents de l’Assemblée, a officialisé sa candidature mardi 12 juillet dans une interview accordée à Ouest France. "J’ai pris la décision d’être le candidat écologiste et réformateur à cette primaire de rassemblement", a-t-il justifié. "Je crois d’abord que la primaire est un bon processus pour avoir le débat entre les différentes sensibilités de la gauche et des écologistes. Et puis, la primaire construit le rassemblement."

► Jean-Luc Benhamias, le compagnon de route écolo
Un autre écologiste "réformiste", membre de l’UDE, avait déjà fait part le 21 juin de son intention de concourir à une primaire de gauche. "Je suis le candidat démocrate à la primaire de la gauche", avait-il déclaré à France Soir. Il souhaitait notamment promouvoir le revenu minimum universel et la Sécurité sociale professionnelle.

► Emmanuel Macron, le fils rebelle
Emmanuel Macron, qui tient mardi 12 juillet un grand meeting à la Mutualité, sera-t-il candidat à une primaire  ? Celui qui avait affirmé le contraire assurait récemment que la présidence de la République "n’est pas une course d’ego". "Nos concitoyens veulent savoir s’il y a des responsables politiques capables de régler leur problème et ils veulent comprendre quelle est leur vision pour le pays. J’ai rejoint la vie politique française pour faire ça." Malgré sa popularité, seul un Français sur trois serait favorable à sa candidature.

► Benoît Hamon, pour les fondeurs
"Cela confirme qu’il n’y a pas de candidat naturel qui s’impose. On ne cède pas à la logique de la Ve (République) de ce point de vue là, et cela va permettre d’ouvrir un débat très large, un débat de ligne, un débat de stratégie, ce qui me va bien". Voilà le sentiment de l’ancien ministre de l’Education nationale, critique du gouvernement, sur l’organisation d’une primaire ouverte à la gauche. De là à faire concurrence à François Hollande  ? En février dernier sur BFMTV, Benoît Hamon avait montré des ambitions qu’on ne lui connaissant en annonçant qu’il se présenterait "probablement" "en cas de primaire à gauche".

► Gérard Filoche, l’opposant intérieur
L’inspecteur du Travail à la retraite, membre du Bureau national du PS et contempteur de la politique gouvernementale devant l’éternel, a annoncé son intention de se présenter à la primaire socialiste, le 17 juin. Il en a profité pour expliquer que "même une chèvre l’emporterait face à Hollande à la primaire PS", ce qui lui a valu de nombreux appels à la démission. Il entend incarner le canal historique du Parti socialiste, réunissant tous les déçus de l’orientation libérale du gouvernement, à commencer par la loi Macron et, bien sûr, la loi Travail.

► Marie-Noëlle Lienemann, tout sauf Hollande
Première opposante à la ligne "sociale-libérale" du gouvernement, la sénatrice PS de Paris, représentante de l’aile gauche du parti, est la première à s’être officiellement portée candidate avant même que l’organisation d’une primaire soit entérinée par Solférino début juin. A l’occasion de la sortie de son brûlot Merci pour ce changement, dirigé contre François Hollande, elle avait même affirmé se présenter coûte que coûte à l’élection si l’organisation d’une primaire n’était pas respectée.

Avec metronews.fr


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