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Mali : après une opération antiterroriste, les Peuls craignent les amalgames

Redigé par Igihe.com
Le 14 février 2017 à 12:45

Au Mali, une opération antiterroriste a été menée le week-end du 11 février par l’armée malienne à Dialloubé, dans la région de Mopti (centre). Cette opération a permis d’arrêter une vingtaine de personnes soupçonnées d’appartenir à la mouvance jihadiste. Les suspects ont été convoyés en direction de Bamako. Depuis, des rumeurs d’exactions de l’armée, contre la communauté peule, circulent sur les réseaux sociaux ou dans la presse. Des allégations catégoriquement démenties par les autorités maliennes.
Depuis (...)

Au Mali, une opération antiterroriste a été menée le week-end du 11 février par l’armée malienne à Dialloubé, dans la région de Mopti (centre). Cette opération a permis d’arrêter une vingtaine de personnes soupçonnées d’appartenir à la mouvance jihadiste. Les suspects ont été convoyés en direction de Bamako. Depuis, des rumeurs d’exactions de l’armée, contre la communauté peule, circulent sur les réseaux sociaux ou dans la presse. Des allégations catégoriquement démenties par les autorités maliennes.

Depuis l’opération antiterroriste menée par l’armée malienne à Dialloubé dans la région de Mopti, la rumeur de possibles exactions commises par l’armée enfle. Les réseaux sociaux et la presse rapportent que les soldats maliens s’en seraient pris à la communauté peule. Une information fermement démentie par les autorités maliennes mais également par le président de la coordination des associations peules du Mali, Ali Nouhoum Diallo.

« Je n’ai pas été informé d’exactions ; j’ai été simplement informé qu’il y a eu un jeune homme à qui [l’armée malienne] a lancé une sommation, n’a pas voulu s’arrêter, et malheureusement il est mort de ses blessures », a-t-il expliqué au micro de RFI.

« J’ai appris aussi qu’il y a eu une dame à qui on a pris un bracelet d’argent », poursuit Ali Nouhoum Diallo.

Attention aux amalgames

Ali Nouhoum Diallo craint une stigmatisation de la communauté peule. « Ce que je redoute réellement, ce sont les amalgames, parce que la plupart des jeunes gens [qui ont été arrêtés] sont des talibés. Donc des élèves de l’école coranique. Ce que je redoute c’est vraiment l’amalgame : qu’on pose l’équation que tous les élèves de l’école coranique sont forcément des jihadistes. Tous les jeunes peuls ne sont pas forcément des jihadistes », martèle le président de la coordination des associations peules du Mali.

Avec rfi.fr


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